Les premières victimes du réchauffement sont les pays qui y ont le moins contribué. Pendant la Campagne œcuménique 2021, Action de Carême et HEKS dénoncent cette injustice et exigent de ceux qui contribuent le plus aux changements climatiques qu’ils assument leurs responsabilités.

La Banque nationale doit sortir des énergies fossiles

Lausanne, le 17 février 2021 – Alors qu’elles n’ont guère contribué au dérèglement climatique, des millions de personnes dans les pays du Sud voient leur existence menacée par des typhons, des inondations, des sécheresses et d’autres conséquences des changements climatiques. HEKS, Action de Carême et Être Partenaires revendiquent dès lors plus de justice climatique et exigent des principaux responsables de la crise climatique, dont la Banque nationale suisse, qu’ils assument davantage les conséquences de leurs actes.

À la fin de l’année 2019, la Banque nationale suisse (BNS) détenait près de six milliards de dollars en actions dans des entreprises qui produisent des énergies fossiles. L’institution finance de ce fait le rejet de 43 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, soit un volume presque aussi important que les émissions intérieures de la Suisse. « La stratégie d’investissement mise en œuvre par la BNS favorise une trajectoire de réchauffement de quatre à six degrés », explique Miges Baumann, responsable de la politique de développement de HEKS, ajoutant : « cette fourchette dépasse largement le niveau inscrit dans l’accord de Paris sur le climat ».

Telles sont les raisons qui ont poussé Action de Carême, HEKS et Être Partenaires à lancer dans le cadre de la Campagne œcuménique 2021 une pétition qui appelle la BNS à se défaire de tous ses investissements dans les énergies fossiles. Il s’agirait là d’un signal fort lancé à la place financière suisse, car la BNS compte parmi les principaux investisseurs institutionnels mondiaux. En outre, la stratégie d’investissement appliquée actuellement par la banque va à l’encontre des propres directives de placement de l’institution, lesquelles l’empêchent d’investir dans des entreprises « qui violent massivement des droits humains fondamentaux ou qui causent de manière systématique de graves dommages à l’environnement ».

« Justice climatique, maintenant ! »

Placée sous la devise « Justice climatique, maintenant ! », la Campagne œcuménique 2021 entend sensibiliser à la situation dans les pays du Sud, où les personnes les plus défavorisées sont frappés de plein fouet par les conséquences des changements climatiques, alors qu’elles n’en sont pratiquement pas responsables. Ainsi, les 50 % les plus pauvres de la population mondiale ne génèrent que de 10 % des émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation, tandis que les 10 % les plus riches en produisent près de 50 %. « Il est donc impératif de promouvoir la justice climatique. C’est un principe avec lequel on ne transige pas », déclare Stefan Salzmann, responsable Justice climatique chez Action de Carême.

Aux Philippines, le dérèglement climatique a entraîné une forte hausse de la fréquence et de l’intensité des typhons. « On recense désormais 20 ouragans par an, dont cinq particulièrement destructeurs », rapporte Marieta Llanera, hôte de campagne* d’Action de Carême. Les communautés de pêcheurs et de pêcheuses installées le long des côtes, déjà défavorisées, sont les premières victimes de ces phénomènes, qui menacent en maints endroits leurs moyens de subsistance. Marieta Llanera indique que ces communautés doivent désormais adapter leurs activités et se concentrer davantage sur la production de légumes, ce qui pose notamment un problème culturel pour nombre d’entre elles.

En Indonésie, un pays possédant 81 000 kilomètres de côtes, le principal danger réside dans la hausse du niveau des mers. « Si le niveau des mers s’élève d’un mètre, 90 000 kilomètres carrés de terres seront perdus », alerte Yuyun Harmono, hôte de campagne* de HEKS, précisant que 23 millions de personnes seraient de la sorte condamnées à quitter leurs foyers. Les conséquences des changements climatiques se font déjà nettement ressentir sur la petite île de Pari, située au large de la côte de la capitale Jakarta : en 2020, Pari a subi par deux fois des inondations, ce qui ne s’était encore jamais produit auparavant. Yuyun Harmono souligne que les habitant·e·s voient leur existence menacée alors même que leur empreinte carbone est négligeable, ajoutant qu’il s’agit là d’une profonde injustice.

 

*En raison des mesures de lutte contre la crise sanitaire, les hôtes de la Campagne œcuménique, qui se rendent habituellement en Suisse pour l’occasion, ne pourront faire le déplacement cette année, mais prendront part aux manifestations à distance. Pour de plus amples informations, cliquez ici.

 

Dossier de presse à télécharger :

 

Renseignements :

 

Pour toute question générale concernant la campagne œcuménique :

 

 

Événements en ligne de la Campagne œcuménique :

 

Tables rondes :

6 mars : « La justice climatique et les banques suisses »

Avec Myriam Roth, co-présidente de l’Association suisse pour la protection du climat, Initiative pour les glaciers, Nicole Bardet, responsable financement, membre de la direction générale, Banque Alternative Suisse, Jean Philippe Viala, coordinateur du programme Haïti, Action de Carême. Modération : Yvan Maillard, responsable Justice climatique à HEKS

 

18 mars : « Comment se mobilise la société civile pour la justice climatique ? »

Avec Anne Mahrer, co-présidente des Aînées pour la protection du climat et ancienne conseillère nationale, Sonja Hediger, médecin généraliste, engagée dans la branche médicale d’Extinction Rebellion, Yvan Maillard, spécialiste en justice climatique, HEKS. Modération : Raïssa Larrosa, coordinatrice de la Campagne œcuménique.

 

Ateliers :

11 mars : « Justice climatique : imaginer des futurs désirables »

25 mars : « Goûter aux conversations carbone »

26 mars : « La fresque du climat » (en présentiel)

 

4 et 13 mars : Rencontres avec l’hôte de campagne des Philippines, Marieta Llanera

 

Renseignements et inscriptions

Lundi, 2 novembre, 10h15, centre de presse du palais fédéral

Participant-e-s :
Dick Marty, co-président du comité d’initiative et ancien conseiller aux États PLR
Chantal Peyer, membre du comité exécutif de l’initiative
Daniel Jositsch, conseiller aux États PS
Dominique de Buman, ancien président PDC du conseil national

 

Oui à l’initiative pour des multinationales responsables le 29 novembre

Les initiant-e-s de l’initiative pour des multinationales responsables ont présenté leurs arguments aujourd’hui à Berne. Celle-ci vise une évidence : les multinationales ayant leur siège en Suisse doivent être tenues de respecter les droits humains et les standards environnementaux internationaux, également à l’étranger. Si elles ne le font pas, elles doivent répondre des dommages causés.

Dans la ville péruvienne de Cerro de Pasco, l’eau, les sols et l’air sont contaminés. Glencore, le géant des matières premières zougois, y contrôle la société minière Volcan, qui fait partie des plus gros producteurs mondiaux de zinc, de plomb et d’argent. Mandatée en 2019 par le fonds souverain norvégien, la fondation « Climate Crime Analysis Center » a enquêté sur place en procédant à l’analyse de cheveux et d’images satellites. Dans sa conclusion, elle affirme que la charge élevée de métaux lourds issus de l’extraction minière est responsable des nombreux dommages à la santé subis par la population et de la pollution extrême de l’environnement. Les scientifiques ont en outre pu prouver que la charge en plomb chez les enfants s’est encore aggravée davantage depuis la reprise de la mine par Glencore.

Cet exemple est représentatif des violations des droits humains et des dommages environnementaux récurrents causés par quelques multinationales ayant leur siège en Suisse. Avec l’initiative pour des multinationales responsables, Glencore serait tenue de prendre des mesures contre cette pollution. Et les personnes lésées à Cerro de Pasco pourraient demander réparation ici en Suisse.

Une évidence au service des êtres humains sur place
Dick Marty, co-président du comité d’initiative, explique : « Notre initiative vise une évidence. Devoir assumer une responsabilité pour ses agissements est un principe fondamental de notre société et de notre État de droit. Quiconque cause un dommage doit répondre de ses actes. »

Les organisations non gouvernementales qui travaillent avec des partenaires dans des pays en développement connaissent très bien les conséquences désastreuses des activités de certaines multinationales. Chantal Peyer, membre du comité exécutif de l’initiative et experte économie et droits humains chez HEKS, a découvert les impacts des mines de cobalt de Glencore en République démocratique du Congo : fleuves pollués, régions entières dégradées, personnes blessées. Elle souligne : « Dans les pays avec de faibles structures étatiques, les personnes qui se défendent sont souvent menacées et la justice est corrompue. Il est donc primordial que les personnes concernées puissent demander réparation en Suisse. »

Pragmatique et efficace
En tant que membre de la Commission des affaires juridiques, le conseiller aux États PS et professeur de droit Daniel Jositsch a suivi les travaux du Parlement sur l’initiative pour des multinationales responsables. Il est convaincu que l’initiative suit un chemin pragmatique : « L’initiative permet d’obliger les quelques multinationales qui se moquent des droits humains et des standards environnementaux à enfin prendre leurs responsabilités. Et cela profite à toutes les entreprises suisses qui supportent aujourd’hui un désavantage concurrentiel parce qu’elles travaillent correctement. »

Large soutien
Outre 130 organisations de la société civile, 300 dirigeant-e-s d’entreprise, les Églises et des milliers de bénévoles réunis dans plus de 400 comités locaux, un comité bourgeois de 450 membres soutient l’initiative pour des multinationales responsables. Il est emmené par de nombreux représentant-e-s du PDC, ce qui se reflète également dans les positions des partis cantonaux : en Thurgovie, à Berne et à Genève, le PDC a récemment décidé de recommander le Oui. Rien de surprenant à cela selon Dominique de Buman, conseiller national PDC fribourgeois durant de longues années : « Pour moi et la grande majorité de notre base, il s’agit ici du cœur même de nos valeurs : la dignité de l’être humain. Il est évident que les multinationales ne doivent plus détourner le regard lorsque des régions entières sont polluées ou que des enfants sont contraints aux pires travaux. »

Au cours des jours et des semaines à venir, les initiant-e-s vont à nouveau redoubler d’efforts pour faire largement entendre leurs arguments. Des milliers de personnes qui soutiennent l’initiative ont commandé plus de 800’000 cartes postales afin d’informer personnellement leur entourage. Les comités locaux tiendront, là où ce sera possible, des stands dans les rues avec des concepts de protection et un journal de votation a pu être financé par une action de financement participatif. Dick Marty exprime son optimisme : « Je suis certain que nous réussirons à expliquer clairement aux votant-e-s les contre-vérités de la conseillère fédérale et des opposant-e-s. Finalement, la situation est claire : celles et ceux pour qui la vie des personnes au Nigeria ou au Pérou est aussi précieuse que celle des personnes en Suisse voteront Oui. »

 

Initiative pour des multinationales responsables
Tel : 031 390 93 36

Monbijoustrasse 31
Boîte postale
3001 Berne
www.initiative-multinationales.ch

 

Durant l’édition 2020 d’Alternatiba, Action de Carême et HEKS ont informé les passants et proposé des jeux ainsi que des ateliers de sensibilisation à notre empreinte carbone.

 

Cliquez sur les images pour les agrandir

Journée mondiale de l‘alimentation 2020 le 16 octobre 2020 au Eventforum Bern

Trient, dimanche 6 septembre 2020

Lors d’une cérémonie d’hommage, qui a eu lieu au pied du glacier du Trient, plus de 200 personnes ont commémoré les 500 glaciers qui ont déjà disparu en Suisse. En prélude à un mois décisif pour la politique climatique suisse, l’Alliance Climatique – soutenue par des organisations de développement et de protection de l’environnement – a attiré l’attention sur la gravité du réchauffement climatique. L’événement s’est terminé en musique et par une bénédiction du glacier.

Le conseiller communal de Trient (VS), Olivier Couach, observe le glacier du Trient depuis de nombreuses années. Il a affirmé que le glacier a reculé de 1’000 mètres depuis le début de l’ère industrielle, lors de la manifestation organisée par l’Alliance Climatique, Action de Carême, le Collectif BreakFree Suisse, Pain pour le Prochain et l’Initiative pour les glaciers. En Suisse, plus de 500 petits glaciers ont déjà disparu ces dernières années. Et si rien n’est fait pour endiguer la hausse des températures, l’imposant glacier du Trient lui-même pourrait disparaître d’ici 2100.

 

Mais le changement climatique menace aussi la civilisation humaine telle que nous la connaissons, en Suisse et dans le monde entier. Ce sont en premier lieu les populations les plus vulnérables dans les pays du Sud qui sont et seront les plus fortement impactées, comme l’a expliqué César Murangira, originaire du Rwanda : « Les pluies deviennent épisodiques et violentes causant des destructions d’habitations, de routes et de cultures. » De nombreux agriculteurs et agricultrices du Sud sont durement touché·e·s par le dérèglement climatique et n’ont pas les moyens d’y faire face. « La justice climatique requiert que les pays du Nord non seulement réduisent leurs émissions mais aussi soutiennent financièrement les populations du Sud pour s’y adapter », comme l’a rappelé Yvan Maillard Ardenti, de HEKS.

Mois chargé dans le domaine du climat 

Au pied du glacier du Trient, l’Alliance Climatique, les organisations de développement et de protection de l’environnement ont demandé aux parlementaires qui débattront de la loi sur le CO2 à partir du 7 septembre de mettre en œuvre des mesures fortes et efficaces pour réduire les émissions de CO2 de la Suisse. Le Prix Nobel de Chimie Jacques Dubochet a affirmé : « Il nous faut renoncer au plus vite aux énergies fossiles et nous débarrasser du cancer de la croissance effrénée ». 

Cet hommage aux glaciers a également marqué le début d’un mois de mobilisation pour le climat : le 4 septembre a eu lieu une grève nationale du climat. Le 20 septembre commencera une semaine de mobilisation organisée par une coalition formée de nombreuses organisations dont la Grève du climat, Extinction Rebellion ou Greenpeace. Le 22 septembre se déroulera le procès en appel des activistes climatiques qui ont joué au tennis dans une filiale de Credit Suisse à Lausanne.

Plus d’infos sur l’événement : https://www.alliance-climatique.ch/blog/trient

 

 

 

Cet événement de l’Alliance Climatique est organisé en collaboration avec Action de Carême, Collectif BreakFree Suisse, l’Initiative pour les glaciers et HEKS et soutenu par les Aînées pour la protection du climat, Artisans de la transition, ATE Valais, Bolivia Plurinacional CH, l’EPER, Extinction Rebellion, Grands-parents pour le climat, Greenpeace, Grève du Climat, Initiative des Alpes, œco Église et environnement, Protect Our Winters Suisse, Pro Vélo Valais, WWF Fribourg et Valais et WWF Youth.

 

Personnes de contact : 

Yvan Maillard Ardenti

Responsable justice climatique

HEKS et Alliance Climatique

079 267 01 09 

Regula Barben

Responsable de projet

Alliance Climatique

078 677 89 56

 

 

Lucerne, Berne et Genève, le 27 août 2020 – Le paradoxe est frappant : les paysans et paysannes, principaux pourvoyeurs de nourriture du monde, sont les premiers à souffrir de la faim et de l’extrême pauvreté dans de nombreux pays. Conscientes de cette situation, les Nations Unies ont adopté en 2018 une Déclaration* pour garantir leurs droits. La Suisse s’est engagée à la mettre en œuvre. Or, une étude mandatée par plusieurs ONG helvétiques montre que sa politique extérieure laisse beaucoup à désirer dans ce domaine. Ces organisations ont présenté aujourd’hui les résultats de l’étude aux offices fédéraux concernés.

La paysannerie familiale et les personnes travaillant dans des zones rurales sont les gardiennes de la sécurité alimentaire mondiale, mais aussi les principales victimes de la faim et de l’extrême pauvreté. Les politiques agricoles et commerciales de nombreux gouvernements ne font que peu de cas des droits et des besoins de la paysannerie et s’en remettent, pour l’alimentation, aux multinationales de l’agro-industrie.

La Confédération suisse a joué un rôle clé lors des négociations qui ont abouti à la Déclaration de 2018 sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales – un instrument international qui permet à ces derniers de faire valoir et de défendre leurs droits. Toutefois, l’étude en question montre que la Confédération doit améliorer la cohérence de domaines centraux de sa politique extérieure si elle entend contribuer à la concrétisation des droits des paysan·ne·s dans le monde entier.

L’orientation générale est correcte, mais il reste encore beaucoup à accomplir

L’étude mandatée par les organisations Action de Carême, CETIM, EPER, FIAN Suisse, HEKS, SWISSAID et Uniterre analyse, à la lumière de la Déclaration des Nations Unies, la politique extérieure de la Suisse dans le domaine du commerce, des semences, des droits fonciers et de la coopération au développement. Après en avoir exposé les lacunes, elle présente une liste de revendications.

Partisane du libre-échange, la Suisse n’en adopte pas moins certaines mesures pour protéger son agriculture. Cette politique axée sur la Suisse nuit toutefois aux paysanneries familiales des pays du Sud et va à l’encontre des droits que leur garantit la Déclaration des Nations Unies. Elle prive d’innombrables personnes de leurs droits, entre autres, à la terre, à la biodiversité et à un environnement propre et sain. Il incombe dès lors à la Suisse de procéder à un examen minutieux et de déterminer l’impact des accords de libre-échange, déjà en vigueur ou en préparation, sur les familles paysannes en Suisse et celles dans les pays signataires.

Il s’agit aussi de prendre l’initiative de promouvoir le droit des paysan·ne·s à participer aux négociations et modifier en conséquence les règles applicables. La Suisse doit en outre reconnaître clairement le droit aux semences et cesser de subordonner la signature d’accords de libre-échange à la promulgation de lois strictes en matière de protection des obtentions végétales.

Les paysan·ne·s sélectionnent, utilisent et reproduisent des semences depuis des millénaires, contribuant de la sorte à préserver la biodiversité. Par le biais de sa politique de développement, la Suisse doit promouvoir l’adoption de lois respectueuses des systèmes locaux de semences paysannes et renforcer ces derniers.

Les ONG ont présenté les résultats de l’étude lors de l’entretien tenu aujourd’hui avec des services fédéraux, et notamment le Département fédéral des affaires étrangères et l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle. Elles se sont félicitées de l’esprit d’ouverture des responsables politiques et espèrent poursuivre un dialogue constructif.

*Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales

La Suisse, le Liechtenstein et la Norvège sapent le droit aux semences dans les pays du Sud

Finis les jeux de pouvoir de l’AELE contre le Sud !

Berne, le 9 juillet 2020 – Dans une lettre ouverte, 250 organisations de 60 pays demandent à la Suisse, à la Norvège et au Liechtenstein de cesser d’imposer aux pays du Sud des lois strictes sur la protection des obtentions végétales qu’ils ne respectent pas eux-mêmes. Cette demande des pays de l’AELE pour une protection stricte des variétés végétales – une sorte de protection par brevet des semences – restreint considérablement la libre utilisation des semences aux dépens des agriculteurs du Sud. Le droit à l’alimentation, la souveraineté alimentaire et la diversité agrobiologique sont menacés.

250 organisations du monde entier se sont adressées aux gouvernements de la Suisse, du Liechtenstein et de la Norvège pour leur faire part de leurs préoccupations concernant les systèmes de semences paysannes, qui sont un garant de la diversité agrobiologique et une ressource indispensable pour la sélection de nouvelles cultures. Elles demandent que l’exigence d’une législation sur la protection des obtentions végétales compatible avec l’UPOV 91 soit supprimée des mandats de négociation des futurs accords de libre-échange.

Depuis plus de vingt ans, les pays de l’Association européenne de libre-échange AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) font pression dans leurs accords de libre-échange sur les pays du Sud pour qu’ils introduisent un droit de protection des variétés végétales conformément à l’accord international UPOV 91. Il en résulte une restriction disproportionnée des droits des agriculteurs à conserver, échanger et vendre des semences pour la prochaine saison de semis. Et ce malgré le fait que la Suisse, la Norvège et le Liechtenstein ne mettent pas en œuvre ces normes dans leur propre pays.

Ce « double standard » est d’autant plus choquant que, dans les pays du Sud, les systèmes de semences paysannes, qui sont ébranlés dans leurs fondements par les normes de l’UPOV, sont nettement plus importants pour la sécurité alimentaire et la sécurité des revenus qu’en Europe. Imposer ces normes aux pays du Sud, qui ont été négociées sans leur participation, est un diktat néocolonial. Les pays devraient pouvoir décider eux-mêmes des lois et des politiques relatives aux semences qui conviennent à leurs systèmes agricoles et aux besoins de leurs populations.

 

L’AELE négocie actuellement un accord avec la Malaisie. En février 2020, les droits de propriété intellectuelle, y compris la protection des obtentions végétales à l’UPOV 91, étaient également à l’ordre du jour. Dans le cas de la Malaisie en particulier, il est incompréhensible que les pays de l’AELE insistent sur l’UPOV 91. Le pays dispose déjà d’une loi sur la protection des obtentions végétales qui, dans un cadre limité, respecte également les droits des agriculteurs sur les semences. A la mi-juin, la « Coalition suisse pour le droit aux semences » a adressé une réponse au Secrétariat d’Etat à l’économie SECO dans laquelle elle exprime ses préoccupations et rejette son argument de la « sécurité de la place économique suisse ».

L’abandon des normes UPOV dans les accords de libre-échange serait une contribution importante à la réalisation des objectifs des Nations Unies en matière de développement durable, en particulier l’objectif n° 2, à savoir supprimer la faim et l’objectif n° 15, qui vise à enrayer la perte de la biodiversité.

 

Pour plus d’informations:

Communiqué de presse au format PDF

Pour la campagne oecuménique 2020, le coronavirus aura eu un grand impact négatif. En effet, la plupart des actions et événements prévus n’ont pu avoir lieu. Face à cette situation, les bénévoles qui nous soutiennent et nos deux œuvres ont fait preuve d’imagination pour, malgré tout, faire vivre cette campagne et donner de l’espoir et de la solidarité en ces temps difficiles.

Voici les initiatives réalisées :

50’000 roses pour les soignantes et les soignants

Le 20 mars 2020, HEKS et Action de Carême offrent des roses aux hôpitaux, aux maisons de retraite et aux EMS. Une partie des roses qui étaient destinées à récolter des fonds durant la Campagne oecuménique 2020 sera notamment distribuée au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Cette action alternative à la traditionnelle vente des roses équitables vise à remercier le personnel soignant pour son engagement dans cette situation de crise.

Message de remerciements d’une employée du CHUV

Tomates et origami

Le groupe Terre Nouvelle des paroisses réformées et catholiques La BARC et St-Etienne à Colombier a métamorphosé le set de table. Sans scotch ni ciseaux !

Les artisans ont utilisé l’enveloppe pour envoyer les sachets de graines accompagnés d’un mot d’explication et de la lettre de solidarité au SECO. Les destinataires n’avaient plus qu’à déplier l’enveloppe et ainsi trouver le set intact pour avoir la marche à suivre pour le semis des graines de tomates.

Une manière parmi d’autres de chasser la grise mine devant la suite d’annulations des projets paroissiaux pour cette période de campagne.

Petite soupe – grand effet

Puisqu’il n’était plus possible de se rendre aux soupes de carême, nous avons proposer aux personnes de faire leur soupe de carême chez elles !

Les sachets se commandent sur notre shop (ou les gens préparent leur soupe) et il ne reste plus qu’à manger sa soupe seul-e ou en très petit comité. Les personnes sont invitées à faire un don à nos organisations, soit online, soit par e-banking IBAN : CH70 0900 0000 6070 7707 2 ou bulletins de versement CCP 60-707707-2.

Le Répit – soupes solidaires

Le lieu d’accueil Le Répit à Lausanne a organisé trois journées de distribution de soupes aux plus démunis. HEKS et Action de Carême ont participé à cette action en mettant à disposition les soupes.

La grande difficulté résidait dans l’accueil des personnes et l’agencement des tables dans le respect des normes Covid-19.

Mini-projections solidaires « On s’ème »

Nous proposions aux personnes intéressées une soirée projection, chez eux, avec un sujet passionnant : les enjeux autour des semences et leurs conséquences sur la paysannerie.

Après avoir visionné le documentaire « La guerre des graines », les gens pouvait découvrir nos projets aide au développement liés aux enjeux autour des semences puis faire un don.

Interviews de notre hôte

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions.

Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Chacun pour tous – RTS

L’émission « Chacun pour tous » de la RTS n’a pas hésité une seconde pour faire écho de notre campagne et des possibilités pour soutenir nos actions et nos projets. Nous les remercions chaleureusement pour leur engagement.

Pochette de carême à Attalens

Faute de pouvoir organiser leur soupe de carême, la paroisse d’Attalens proposait à ses fidèles de mettre dans une pochette de carême le montant qu’ils et elles auraient mis lors de la soupe.

Un grand merci pour leur réactivité et leur engagement.

Sensibiliser les jeunes

La Paroisse réformée de Delémont a mis beaucoup d’énergie pour partager la campagne avec les enfants des catés qui auraient vendu les roses, servi les soupes ou partagé un culte sur les semences. Elle a fait des envois de livrets personnalisés aux familles, accompagnés des graines et des sets de table de la Campagne, etc. 

La thématique de la campagne est également partagée sur la chaîne Youtube « La parenthèse ».

 

 

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Pain du partage

Les boulangeries ont joué le jeu avec la seule action qui a eu lieu malgré le coronavirus.

Nous remercions les boulangères et les boulangers pour leur soutien et leur engagement.

Lausanne, le 13 avril 2020Les semences doivent appartenir aux paysan·ne·s qui les utilisent : telle est la revendication qu’expriment plus de 2300 personnes de onze pays dans la lettre qu’elles ont envoyée au SECO. La participation à cette action, organisée par Action de Carême, HEKS et Être Partenaires dans le cadre de la Campagne œcuménique, a dépassé toutes les attentes.

 

Actuellement, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) négocie des accords de libre-échange avec plusieurs pays et exige notamment un régime de protection très strict des obtentions végétales. Cette demande provoque un tollé chez les petit·e·s paysan·ne·s, qui risquent de perdre la maîtrise de leurs semences : ces dernières semaines, le SECO a reçu environ 1300 lettres de protestation en provenance d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, sans compter les nombreuses missives solidaires postées en Suisse. En tout, ce ne sont pas moins de 2300 personnes de onze pays qui ont signé la protestation. « Les nombreuses réactions reçues d’un si grand nombre de pays montrent toute l’importance de ce thème pour les paysans et paysannes », souligne Tina Goethe, spécialiste du droit à l’alimentation chez HEKS.

 

Le SECO a publié une réponse officielle, dans laquelle il reconnaît la préoccupation légitime de paysan·ne·s du monde entier concernant leurs droits sur les semences et exprime sa disposition à « rechercher des solutions alternatives individuelles avec les pays partenaires ». Il ne précise toutefois pas les mesures concrètes que veut adopter la Suisse pour tenir compte de cette préoccupation. HEKS et Action de Carême continueront à se mobiliser pour que les accords de libre-échange n’exigent plus l’adoption de lois strictes en matière de protection des obtentions végétales ; elles le feront notamment dans le cadre de la nouvelle Coalition pour le droit aux semences, au sein de laquelle elles poursuivront, avec d’autres organisations, leurs efforts sur le thème de la campagne « Ensemble pour une agriculture qui préserve notre avenir ». Comme l’explique Claudia Fuhrer, spécialiste du droit à l’alimentation chez Action de Carême : « Qui contrôle les semences contrôle l’alimentation. Il est donc important que les petites paysannes et les petits paysans puissent continuer à disposer sans restriction des semences, dont les multinationales de l’agriculture ne doivent pas avoir le monopole. »

 

Le Covid-19 bouleverse la campagne

 

Fin février, peu de temps après le lancement de la Campagne œcuménique, la pandémie du coronavirus a paralysé la vie publique en Suisse, de sorte que nous avons dû annuler la plupart des soupes de carême, services religieux et tables rondes prévues. La vente des roses dans la rue, qui marque le début du printemps est, elle aussi, passée à la trappe, ce qui prive nos organisations de développement d’au moins un demi-million de francs pour leurs projets. Nous avons offert les 80 000 roses labellisées Max Havelaar déjà commandées à des EMS et à des hôpitaux, un geste qui a rencontré un large écho et ému un grand nombre de personnes.

Pour compenser ces annulations, nos organisations ont lancé en un temps record l’action « Petite soupe – grand effet », qui leur permet, depuis la mi-mars, d’envoyer des sachets de soupe aux membres qui les commandent en ligne. « Grâce à un grand effort collectif, nous avons pu proposer rapidement d’autres actions et ranimer ainsi l’esprit de la Campagne œcuménique », se félicite Bernd Nilles, directeur d’Action de Carême, qui ne cache malgré tout pas sa déception : « Il est tragique que, en raison des perturbations causées par le Covid-19, les dons destinés aux plus démunis aient fortement diminué. Durant le reste de l’année, nous mettrons tout en œuvre pour compenser ce manque à gagner ». Il faudra attendre les prochaines semaines pour déterminer l’impact de la pandémie sur les dons et quantifier le recul.

 

Pour Bernard DuPasquier, directeur de HEKS, tout n’est pas noir pour autant : « Je suis particulièrement frappé par l’élan de solidarité qui mobilise actuellement la Suisse », avoue-t-il, avant d’ajouter que cette solidarité ne doit pas se cantonner à notre pays, en raison de l’importance de l’engagement des organisations de développement au Sud.

 

 

Renseignements :

Tiziana Conti, responsable médias, Action de Carême, , 076 366 06 40

 

Réponse du SECO concernant la protection des obtentions végétales dans les accords de libre-échange :

https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/seco/stellungnahmen_medienbeitraege.html#1558394512

 

Galerie photos des signataires de la lettre :

https://materiel.voir-et-agir.ch/lettres/

 

Site internet de la Campagne œcuménique :

https://materiel.voir-et-agir.ch/

 

Le communiqué de presse en PDF : https://materiel.voir-et-agir.ch/content/uploads//2019/03/CP_fin-de-la-campagne_2020.pdf

Comment participer ?

 

Nous vous proposons une soirée projection, chez vous, avec un sujet passionnant : les enjeux autour des semences et leurs conséquences sur la paysannerie.

Pour votre soirée projection et pour nous soutenir, suivez les étapes ci-dessous :

Film / documentaire

La guerre des graines

Film documentaire, français, 2014, 52', dès 13 ans

Le documentaire entraîne le spectateur en Inde, en France et en Norvège auprès de paysan·ne·s qui, pour rester libres, cherchent une alternative aux graines de l’industrie. Il enquête aussi dans les couloirs du Parlement à Bruxelles où se jouent régulièrement des épisodes déterminants de la guerre des graines.

Projet 1

Droit aux semences : la situation au Honduras

Quatre interviews d'Octavio Sanchez du Honduras

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions. Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire actuelle. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Projet 2

Les semences, à l'origine de tout

Reportage en Afrique du Sud

Découvrez l’histoire fascinante de RWA (rural women assembly), un réseau de femmes paysannes qui se mobilisent dans toute l’Afrique pour un accès libre aux semences et la souveraineté alimentaire.

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions. Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire actuelle. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Originaire du Honduras, Octavio y dirige ANAFAE, un réseau qui s’engage pour la souveraineté alimentaire et l’agroécologie et lutte pour les droits des familles paysannes. Produisant 70 % des aliments consommés dans le monde, les familles paysannes voient aujourd’hui leur accès aux ressources – notamment aux semences locales – ainsi que la maîtrise de celles-ci mis en péril par les grands semenciers. Ces derniers visent, en effet, à s’accaparer le marché en leur interdisant d’échanger ou de vendre leurs semences et en les contraignant à acheter des semences industrielles vulnérables aux ravageurs et très gourmandes en engrais ainsi qu’en pesticides.

Bonne découverte !
NB : N’oubliez pas d’activer les sous-titres dans les paramètres qui s’affichent sur l’image dans YouTube.

LA SITUATION DE LA FAMILLE PAYSANNE AU HONDURAS (vidéo 1 de 4)

LE TRAVAIL D’ANAFAE AVEC LES FAMILLES D’AGRICULTEURS (Vidéo 2 de 4)

LES SEMENCES ET LES FAMILLES PAYSANNES (Vidéo 3 de 4)

CADRE JURIDIQUE DES SEMENCES AU HONDURAS (vidéo 4 sur 4)

Lausanne, le 20 mars 2020 – HEKS et Action de Carême offrent des roses aux hôpitaux, aux maisons de retraite et aux EMS. Une partie des roses qui étaient destinées à récolter des fonds durant la Campagne oecuménique 2020 sera notamment distribuée au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Cette action alternative à la traditionnelle vente des roses équitables vise à remercier le personnel soignant pour son engagement dans cette situation de crise.

Le samedi 21 mars, des centaines de bénévoles auraient dû vendre des roses portant le label Max Havelaar pour les deux organisations de développement Action de Carême et HEKS. Les recettes auraient été entièrement consacrées à leurs projets dans les pays du Sud. Malheureusement, en raison des circonstances liées à la pandémie de coronavirus, les roses ne pourront pas être vendues.

Afin d’éviter d’être gaspillées, les roses seront livrées cette après-midi au bâtiment principal du CHUV à l’attention du personnel en guise de remerciement pour tout le travail effectué. Dans les cantons de Zurich, Lucerne, Berne et Bâle, les roses seront également livrées à des maisons de retraite et des établissements médico-sociaux, en plus des hôpitaux. Les deux organisations de développement souhaitent ainsi exprimer leur solidarité aux personnes âgées et à celles qui sont hospitalisées et qui ne sont plus autorisées à recevoir des visites.

HEKS et Action de Carême remercient toutes les institutions participantes. « Nous sommes très impressionné·e·s par ce qui a pu être mis sur pied en trois jours. Ce n’est que grâce à leur réactivité et à leur manière de faire en toute simplicité, dans un moment où chacun est très sollicité, que cette action a été possible », déclare Pierre-Gilles Sthioul, coordinateur de la Campagne oecuménique.

Informations complémentaires :

 

Contact :

Soupe de carême annulée ? Apportez la soupe chez les gens !

Le coronavirus a des conséquences dramatiques pour la campagne œcuménique. Tous les événements sont désormais annulés, à commencer par les soupes de carême. C’est une période compliquée pour de nombreuses personnes engagées dans les paroisses – et cela impacte également les dons en faveur de nos projets dans les pays du Sud.

Malgré cette situation difficile, nous constatons une grande solidarité : des paroisses invitent leurs membres à faire des dons directs et organisent des collectes sur leur propre budget. Merci de tout cœur pour votre soutien, cela nous encourage !

Nous vous faisons une proposition : vous pouvez envoyer à vos paroissien·ne·s, ami·e·s ou voisin·e·s un sachet de soupe de riz à préparer à la maison, accompagné d’une demande de don en faveur de la campagne. Vous trouverez plus d’informations ci-dessous.
 
Nous espérons sincèrement que vous vivrez malgré tout une belle campagne œcuménique.

Merci beaucoup pour votre soutien et votre compréhension.

 

 

Petite soupe – grand effet

– De quelle soupe s’agit-il ?

Nous avons sélectionné une soupe à la crème de riz biologique de Morga, qui peut être complétée par des légumes frais. Un paquet suffit pour cinq portions.

– Où puis-je l’obtenir ?

Vous pouvez commander les soupes sur le shop de HEKS ou celui d’Action de Carême, ainsi que d’autres matériels liés à la campagne œcuménique.

– Combien coûte la soupe ?

Le prix indicatif est de 1 franc par sachet de soupe. Nous vous serions très reconnaissants de demander des dons pour nos projets lors de la distribution de la soupe.

– Quand les sachets seront-ils livrés ?

Morga produit la soupe spécialement pour nous. Les sachets de soupe seront livrés à la fin du mois de mars, mais vous pouvez passer votre commande dès à présent.

– Comment pouvons-nous, en tant que paroisse, obtenir un grand effet avec une petite soupe ?

Proposez à vos paroissiennes et paroissiens d’en apprendre plus sur la thématique des semences en visionnant les quatre interviews de notre hôte de campagne a réalisé pour nous. Les interviews sont sous-titrés et se trouvent sur cette page. Ensuite, vos paroissiennes et paroissiens pourront faire un don soit en ligne, soit avec TWINT en scannant le QR code qui ce trouve au dos du flyer de l’action.

Informations sur les implications du coronavirus sur les différentes actions et les événements de la campagne 2020

Ci-dessous vous trouverez, pour chaque action ou manifestation liée à la campagne, un point de situation, les conséquences pour l’action ou l’événement et les possibilités qui s’offrent à vous de participer et soutenir la campagne tout en observant les directives ordonnées par le Conseil fédéral pour endiguer le coronavirus.

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien et votre solidarité.

Situation 

Cette année, pour la première fois en dix-sept ans d’existence, la traditionnelle « Journée des roses équitables » n’aura pas lieu. En effet, la vente de roses proposée dans le cadre de la Campagne œcuménique d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires est annulée.

Conséquences

Aucune des 80 000 roses commandées ne sera vendue et les recettes normalement reversées aux projets des trois organisations dans les pays du Sud ne seront pas générées.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Nous avons développé une application qui permet à tout un chacun d’offrir une rose virtuelle et faire un don pour nos projets d’aide au développement. Cette application s’appelle « Give a rose » et vous pouvez la télécharger dans Apple Store ou Play Store à cette adresse.

Nous vous serions très reconnaissants de diffuser – par sms, whatsapp ou courriel – à votre famille et à vos proches le message suivant : Avec l’application « Give a rose », tu peux offrir une rose virtuelle à tes proches et soutenir les projets d’aide au développement de HEKS et d’Action de Carême. Une rose coûte CHF 3.- et un bouquet CHF 25.-. Merci pour ta solidarité

Situation 

Il est de la responsabilité des organisateurs des soupes de carême de prendre la décision sur le maintien ou non de la soupe. Action de Carême et HEKS recommandent expressément d’annuler les soupes de carême en conformité avec les mesures de protection de la population édictée par le Conseil fédéral. La venue de notre hôte de campagne Octavio Sanchez a été annulée et les collaborateurs de HEKS et Action de Carême n’interviendront pas tant que les mesures du Conseil fédéral ne le permettront pas.

Conséquences

Action de Carême et HEKS ne pourront pas compter sur l’argent récolté lors des collectes organisées à l’occasion des soupes de carême. Cette diminution financière aura des répercussions sur nos capacités à soutenir les projets d’aide au développement dans les pays du Sud.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Nous vous proposons de faire votre « Mini soupe de carême » à la maison et de nous faire un don en ligne ou par e-banking en utilisant notre IBAN : CH70 0900 0000 6070 7707 2 ou notre CCP 60-707707-2

Vous pouvez préparer votre soupe maison ou commander un paquet de soupe à la crème de riz biologique de Morga sur nos shops Action de Carême ou HEKS. Cette soupe peut être complétée par des légumes frais. Un paquet suffit pour cinq portions.

Situation 

Au regard de la situation exceptionnelle actuelle, vivre la démarche des semaines de jeûne telle que proposée dans le cadre de la campagne œcuménique n’est, hélas, plus possible. HEKS et Action de Carême recommandent expressément d’annuler les rencontres entre jeûneurs en conformité avec les mesures de protection de la population édictée par le Conseil fédéral. Par ailleurs, notre doctoresse référente ne pourra plus assurer sa permanence, car elle doit s’engager sur d’autres fronts, afin de soigner les victimes de cette pandémie.

Conséquences

Action de Carême et HEKS ne pourront pas compter sur l’argent récolté lors des semaines de jeûne. Cette diminution financière aura des répercussions sur nos capacités à soutenir les projets d’aide au développement dans les pays du Sud.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Nous conseillons au groupe de jeûneurs de reporter leur semaine de jeûne ou de faire la semaine de jeûne chacun et chacune chez soi en utilisant le téléphone, les logiciels d’appels téléphoniques via internet, les applications de messagerie ou les réseaux sociaux pour rester en contact. Veuillez contacter votre responsable de groupe ou la coordinatrice des groupes de jeûneurs pour plus d’informations sur la forme de votre semaine de jeûne.

Situation 

En application des mesures de protection de la population édictée par le Conseil fédéral pour endiguer la propagation du coronavirus, Action de Carême et HEKS annulent tous les événements prévus jusqu’à la fin de la campagne le 12 avril 2020. La venue de notre hôte de campagne Octavio Sanchez a été annulée et les collaborateurs de HEKS et Action de Carême n’interviendront pas – lors de conférences, soupes de carême ou tout autres événements – tant que les mesures du Conseil fédéral ne le permettront pas.

Conséquences

HEKS et Action de Carême ne pourront pas compter sur la participation libre et consciente prévue à l’issue des conférences. Cette diminution financière aura des répercussions sur nos capacités à soutenir les projets d’aide au développement dans les pays du Sud.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Nous vous proposons d’assouvir votre souhait d’en savoir plus sur la thématique des semences en consultant ces films d’animation ou en lisant notre journal Perspectives. Nous vous invitons également à nous verser le montant de votre choix par un don en ligne ou par e-banking en utilisant notre IBAN : CH70 0900 0000 6070 7707 2 ou notre CCP 60-707707-2.

Cette action n’est pas impactée par le coronavirus. À ce jour, plus de 1’000 paysannes et paysans du monde entier ont adressé une lettre au Secrétariat d’État à l’économie (SECO) et nous vous invitons à soutenir cette action en écrivant, vous aussi au SECO.

Situation 

Les magasins d’alimentation restant ouverts, l’action Pain du partage est maintenue dans toutes les boulangeries inscrites à l’action.

Conséquences

Le ralentissement des activités dans tout le pays et les mesures à suivre liées aux distances de sécurité auront des conséquences sur la fréquentation des boulangeries et, fatalement, sur les résultats financiers de notre action « Pain du partage ». Cette diminution financière aura des répercussions sur nos capacités à soutenir les projets d’aide au développement dans les pays du Sud.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Tout en respectant les mesures de protection édictées par le Conseil fédéral nous vous invitons à acheter votre pain dans une boulangerie qui participe à l’action « Pain du partage » et que vous pouvez trouver sur notre google maps.

En application des mesures de protection de la population édictée par le Conseil fédéral pour endiguer la propagation du coronavirus, Action de Carême et HEKS annulent toutes leurs activités qualifiées à risque selon l’office fédéral de la santé publique et ceci jusqu’à la fin de la campagne le 12 avril 2020.

Conséquences

Les pertes financières pour HEKS et Action de Carême seront très importantes. En effet, la grande majorité des dons effectués durant la campagne sont le fruit d’action ou de manifestations concernées par les mesures d’interdiction ordonnées par le Conseil fédéral. Cette diminution financière aura de lourdes répercussions sur nos capacités à soutenir les projets d’aide au développement dans les pays du Sud.

Ce que vous pouvez faire pour nous soutenir

Dons en ligne : notre page don

Dons par e-banking : IBAN : CH70 0900 0000 6070 7707 2

Dons par bulletin de versement : CCP 60-707707-2

Participer à l’action « Pain du partage » : boulangeries qui participent

Faire un don avec l’application « Give a rose ».

Documentation et films

Comprendre les enjeux sur les semences

Prenez le temps de visionner notre sélection de films d’animation sur la thématique des semences. Vous découvrirez les enjeux pour l’agriculture de demain.

Communiqué de presse

 

80 000 roses pour une action qui n’aura pas lieu

 

Lausanne, le 17 mars 2020 – Cette année, pour la première fois en dix-sept ans d’existence, la traditionnelle « Journée des roses équitables » n’aura pas lieu. En effet, samedi prochain, la vente de roses proposée dans le cadre de la Campagne œcuménique d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires est annulée. Aucune des 80 000 roses commandées ne sera vendue et les recettes normalement reversées aux projets des trois organisations dans les pays du Sud ne seront pas générées.

 

Alors que de nombreux et nombreuses bénévoles de paroisses s’étaient engagé·e·s à participer à la traditionnelle vente de roses de HEKS, Action de Carême et Être Partenaires, le samedi 21 mars, l’épidémie de coronavirus en a décidé autrement.

 

« Cela nous attriste. Cette journée de vente de roses est une merveilleuse occasion de donner de la visibilité à la Campagne œcuménique et de montrer le formidable engagement des paroisses et de leurs membres », déclare Matthias Dörnenburg, responsable du département Communication chez Action de Carême. « Mais la santé de la population est clairement la priorité ». La journée des roses permet de récolter environ un demi-million de francs suisses par an qui sont reversés aux projets des trois organisations dans des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, dans lesquelles elles s’engagent, aux côtés des personnes défavorisées, pour une vie digne, un monde sans faim et sans pauvreté. Malheureusement, cette année, les recettes vont manquer.

 

Le sort des 80 000 roses commandées est en cours de discussion. Plusieurs maisons de retraite ont été approchées dans l’idée d’une distribution gratuite aux résident·e·s qui ne peuvent actuellement pas recevoir la visite de leurs proches, ou seulement de manière occasionnelle. Les roses pourraient également égayer quelque peu le quotidien du personnel soignant qui travaille sans relâche en ces temps difficiles. Après tout, les fleurs contribuent à propager de la joie et il serait dommage de les jeter.

 

Enfin, il est également possible de faire un geste de solidarité de manière virtuelle. Ainsi, avec l’application « Give a Rose », des roses virtuelles peuvent être offertes et accompagnées d’un message personnel, tout au long de l’année : une façon de propager de la joie même si la « Journée des roses équitables pour le droit à l’alimentation » n’a pas lieu.

 

Informations complémentaires :

www.give-a-rose.ch  

www.voir-et-agir.ch/roses

Le communiqué de presse version PDF

 

Contact :

Pierre-Gilles Sthioul, coordinateur de la Campagne œcuménique, , 079 766 33 36

 

Communiqué de presse

Le SECO interpellé par 1000 paysannes et paysans dans le monde

Lausanne, le 26 février 2020 – Si l’accord de libre-échange que le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) négocie actuellement avec la Malaisie entre en vigueur, les paysannes et paysans malaisiens perdront la maîtrise de leurs semences au profit de grands groupes agro-industriels. Action de Carême, HEKS et Être Partenaires lancent une action internationale pour que les normes de protection des obtentions végétales qui menacent les systèmes semenciers paysans dans les pays du Sud ne soient plus incluses dans les accords de libre-échange.

EN APPLICATION DES MESURES D’URGENCES ADOPTÉES PAR LES AUTORITÉS SUISSES POUR ENDIGUER LA PROPAGATION DU CORONAVIRUS, CES MANIFESTATIONS SONT ANNULÉES.

 

De nombreux événements et conférences auront lieu en début d’année 2020 sur la thématique des semences. Des invités locaux, politiques ainsi que notre hôte de campagne Octavio – qui lutte pour les droits des familles paysannes au Honduras – débattront sur cette thématique et sur le modèle agricole qui préservera notre avenir.

 

 

EN APPLICATION DES MESURES D’URGENCES ADOPTÉES PAR LES AUTORITÉS SUISSES POUR ENDIGUER LA PROPAGATION DU CORONAVIRUS, CETTE MANIFESTATION EST ANNULÉE.

 

Notre traditionnelle vente des roses se fera le samedi 21 mars 2020. Les personnes qui souhaitent soutenir notre campagne et organiser une vente de roses sont les bienvenues et peuvent dès à présent s’inscrire. Nous vous remercions d’avance pour votre engagement.

Sous la forme puissante du Théâtre-forum, la pièce Les écolos anonymes met en scène un groupe de parole au sein duquel les personnages témoignent de leurs difficultés à vivre la transition écologique au quotidien – au travail, dans une association et une famille. Les situations révèlent les conflits qui peuvent surgir quand on essaie d’être cohérent, de prendre au sérieux la gravité des problèmes écologiques, avec toutes les émotions qui en découlent.

Vous avez déjà de l’expérience dans le jeûne et aimeriez coordonner un groupe dans votre région ? Pour la première année, notre coordinatrice animera une journée de formation approfondie afin de vous donner toutes les clés en mains pour réussir au mieux votre semaine de jeûne.

Pour faire mieux sur le plan écologique, nous sommes régulièrement invités à changer nos anciens appareils ou nos anciennes voitures pour économiser de l’énergie.

À l’aide de repères donnés dans l’encyclique Laudato Sì, nous essaierons de mieux comprendre la transition écologique et intérieure dont notre société a besoin pour que nous puissions la vivre concrètement.

En 2020 nous aurons à voter sur l’initiative « pour des multinationales responsables ». Celle-ci demande que les entreprises dont le siège est en Suisse garantissent le respect des droits humains et de l’environnement également dans le cadre de leurs activités à l’étranger. Cette initiative, soutenue par 114 organisations, est notamment portée par Action de Carême et HEKS.

Plusieurs négociants suisses d’engrais impliqués dans des violations des droits humains au Maroc

(OCP a souhaité répondre à ce rapport : Texte de réponse du Groupe OCP (21.06.2019))

Berne/Lausanne, le 5 juin 2019. Le Groupe marocain OCP pollue l’air avec ses usines d’engrais, nuisant ainsi à la santé de ses salariés et des populations. Selon un nouveau rapport de SWISSAID, HEKS et Action de Carême, au moins onze négociants suisses de matières premières ont des relations d’affaires avec l’OCP et sont donc impliqués dans des violations des droits humains et des pollutions environnementales au Maroc. Cela montre bien l’urgence de l’initiative pour des multinationales responsables, sur laquelle le Conseil national se prononcera de nouveau la semaine prochaine.

Sur la côte atlantique marocaine, les usines d’engrais de l’OCP (Office Chérifien des Phosphates) à Safi et Jorf Lasfar émettent de grandes quantités de poussières fines et de polluants atmosphériques, tel que le fluorure d’hydrogène. Cette pollution a des conséquences sanitaires dramatiques pour les employés et la population à proximité des usines où le phosphate du Maroc est transformé en engrais.

Selon un nouveau rapport de HEKS, SWISSAID et Action de Carême, de nombreux employés des deux usines souffrent de maladies respiratoires et de cancer. Des rapports de syndicats font état de nombreux cas de décès. Des mesures de la qualité de l’air effectuées à proximité de l’usine OCP de Safi ont montré des valeurs alarmantes : l’exposition aux particules fines (PM2,5) sont 6 à 16 fois supérieure à la valeur quotidienne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La population aux alentours des deux usines de phosphate est également durement touchée par la pollution de l’environnement. De nombreuses personnes interrogées souffrent d’irritation des yeux, de maladies respiratoires ou de fluorose dentaire. Les enfants des villages proches de l’usine de Jorf Lasfar ont rapporté qu’ils doivent se couvrir le nez avec un chiffon sur le chemin de l’école à cause de l’odeur suffocante.

Les négociants suisses de matières premières impliqués

L’OCP est le premier producteur mondial de roche phosphatée et le deuxième producteur mondial d’engrais phosphatés. Il dispose d’une filiale à Genève, Saftco SA, qui a commercialisé plus de 300’000 tonnes d’engrais en 2017. Le rapport montre qu’en plus de Saftco, au moins dix autres négociants suisses de matières premières entretiennent des relations commerciales avec l’OCP. Aucune de ces sociétés ne semble avoir procédé à une diligence raisonnable de leur fournisseur marocain en matière de respect des normes environnementales et des droits humains.

Or, c’est précisément ce que suggère le guide publié l’année dernière par le SECO et le DFAE pour la mise en œuvre des Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme pour le secteur du négoce. Avec quelque 570 entreprises, la Suisse est l’une des principales plateformes du négoce de matières premières au monde. Cela montre une fois de plus que les mesures volontaires des entreprises ne suffisent pas à prévenir les violations des droits humains et les atteintes à l’environnement.

SWISSAID, HEKS et Action de Carême, demandent à l’OCP et aux négociants suisses d’engrais de procéder à une diligence raisonnable complète et de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les violations des droits humains. C’est justement ce que prévoit l’initiative pour des multinationales responsables, qui oblige les entreprises suisses à respecter également à l’étranger les droits humains et les normes environnementales. L’initiative et un contre-projet seront discutés au Conseil national la semaine prochaine. Si le contre-projet n’est pas adopté, l’initiative sera soumise au vote en 2020.

Rapport, résumé du rapport, communiqué de presse et photos à télécharger :

Complément d’information :

Ce samedi 11 mai aura lieu la journée mondiale du commerce équitable. À cette occasion, Swiss Fair Trade – soutenue par Action de Carême et HEKS – vous propose d’« Agir localement pour changer le monde ».

Avec le slogan « Ensemble avec des femmes engagées – ensemble pour un monde meilleur », la Campagne œcuménique 2019 a mis en avant les droits des femmes afin de rendre honneur à leur engagement exemplaire. Le moment était donc tout indiqué pour célébrer un demi-siècle de collaboration et faire le bilan tant du travail accompli que des résultats obtenus.

Swissinfo a rencontré Nathalie Kangaji. Elle leur a parlé d’extraction minière et plus particulièrement de l’entreprise suisse Glencore. Elle évoque les terres volées, les déversements toxiques et Mutombo Kasuyi, dont la mort n’est toujours pas expliquée alors qu’il traversait un concession minière d’une filiale de Glencore.

Notre soupe anti gaspillage du jubilé relayée par la presse. Cliquez sur les logos pour écouter l’émission ou lire l’article.

 

L’émission radio de la RTS fait le topo de la journée du jubilé du 13 avril ainsi qu’une petite rétrospective sur les activités et les succès de nos deux œuvres durant ces 50 années de campagnes.

« Ensemble avec des femmes engagées, Ensemble pour un monde meilleur », le slogan de la Campagne oecuménique de carême 2019 a voulu rappeler l’importance de l’engagement féminin. Passerelles s’est rendu pour l’occasion à Fleurier pour y rencontrer les paroissiens réformés, catholiques romains et chrétiens du Val-de-Travers qui ont empoigné ce sujet visiblement très inspirant. Votre émission vous propose aussi de rencontrer Soeur Nathalie, une religieuse et avocate congolaise qui défend les droits des populations locales face aux multinationales comme Glencore.

Le reportage de Canal Alpha sur Soeur Nathalie

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Cinquante ans d'engagement commun en faveur de la justice et de la solidarité

 
Berne, le 13 avril 2019 – Action de Carême, HEKS et Être Partenaires rendent honneur aux 50 ans de la Campagne œcuménique. Une célébration à l’église du Saint-Esprit, suivie d’une soupe préparée par Mirko Buri, chef étoilé et pionnier de la cuisine antigaspillage, ont eu lieu sur la place de la Gare de Berne.