Ce samedi dans de nombreux villes et villages de suisse romande vous pourrez acheter une rose au prix de fr. 5.- et ainsi soutenir nos projets d’aide au développement. Tous les points de vente sur notre carte.

Chargé de communication chez EPER, Daniel Tillmanns est au micro de Tristan Miquel pour parler des enjeux de la campagne 2018 d’Action de Carême et de HEKS (de 1’26 minutes à 11’12 minutes)

Lausanne, le 14 février 2018 – Réchauffement, inégalités sociales et tensions politiques : le portrait de notre planète, menacée par une crise systémique, n’invite pas à l’euphorie. Pour sortir de cette crise, nous devrons œuvrer à une transformation de notre modèle de société. C’est cette transformation, sous ses multiples facettes, que présente la campagne œcuménique 2018 « Prenons part au changement, créons ensemble le monde de demain ! » de HEKS, Action de Carême et Etre Partenaires. Une façon de s’attaquer aux causes de la crise, sans pour autant renoncer au plaisir de vivre.

 

Le patron d’une marque de mode gagne autant en quatre jours qu’une couturière du Bangladesh durant toute sa vie. Et pour produire l’huile de palme qui entre dans la composition de nombreux aliments, la forêt tropicale est anéantie et la population locale chassée de ses terres. Ces deux exemples montrent que les inégalités se creusent et que la crise climatique s’aggrave, ce qui engendre des tensions politiques. Le Conseil œcuménique des Eglises pose un diagnostic sans appel : « Notre monde n’a jamais été aussi prospère et, en même temps, il n’a jamais été aussi inéquitable qu’aujourd’hui. »

 

La question cruciale est donc de savoir que faire pour sortir de cette crise généralisée dans laquelle notre monde est plongé. Si elles sont importantes et même indispensables, les mesures politiques, les réformes juridiques et les innovations techniques ne sont toutefois pas suffisantes. Elles s’inscrivent en effet presque toutes dans un modèle qui privilégie la consommation à la modération, la concurrence à la collaboration et l’exploitation au respect. Pour cette raison, la campagne œcuménique en appelle à une « transition intérieure » à tous les niveaux : dans la tête, dans le cœur et dans les mains de chacun et chacune d’entre nous.

 

À chacun sa façon de changer

 

Tout n’est pas sombre pour autant : il y a en effet un nombre infini de possibilités d’œuvrer à l’avènement d’un système qui respecte les limites de la planète. La campagne « Prenons part au changement » montre comment des initiatives locales touchent déjà à tous les domaines de la vie : grâce à l’agriculture solidaire, les cultivateurs peuvent planifier leurs activités et les consommateurs bénéficier de légumes de saison, les systèmes d’échange local diminuent les achats d’articles neufs et les initiatives « zéro déchet » montrent qu’il est possible de consommer modérément tout en profitant de la vie. Dans l’hémisphère sud de notre planète, le plus affecté par le dysfonctionnement de notre système, les partenaires d’Action de Carême et de HEKS lancent des projets novateurs pour mettre en place un système durable.

 

Cette mosaïque d’initiatives sera au cœur d’une journée placée sous le signe de la transition qui aura lieu le 22 février à Berne. Les participant-e-s auront l’occasion d’échanger et d’assister à des ateliers avec des experts internationaux de la renommée d’Olivier De Schutter, ancien rapporteur des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, Cécile Renouard, religieuse et professeure de philosophie et d’économie, ou Satish Kumar, écologiste et auteur. Tous ceux et celles qui veulent changer quelque chose dans leur vie, que ce soit pour le carême ou pour toujours, peuvent se rendre sur www.voir-et-agir.ch afin de s’inspirer, s’informer ou prendre connaissance de nos offres de formations.

 

Plus d’informations:

 

Questions et entretiens :

 

La campagne œcuménique : informer, esquisser des pistes d’action, récolter des fonds : depuis 1969, HEKS, l’organisation de développement des Eglises protestantes de Suisse, et Action de Carême, celle de l’Eglise catholique, œuvrent ensemble. Le temps du Carême ou de la Passion, la campagne œcuménique est devenue le symbole d’une solidarité authentique et du partenariat œcuménique. Depuis 1994, Etre Partenaires, l’organisation de l’Eglise catholique-chrétienne, y participe aussi. Chaque année, nos trois organisations convergent autour d’un sujet de politique de développement ou de société qu’elles portent à la connaissance du grand public.

Dans le cadre de la campagne œcuménique 2018 sur la transition, HEKS et Action de Carême vous proposent d’apporter un éclairage sur les enjeux liés aux modes de production alimentaire. En visionnant le film « Cultures en transition » réalisé par Nils Aguilar, nous pourrons réfléchir à l’agriculture de demain.

Pour la St-Valentin, offrir une rose n’a jamais été aussi facile !

 

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A Bienne aussi, des citoyens se réunissent pour ré-imaginer notre monde et construire ensemble un avenir meilleur pour nos enfants. Ils s’inscrivent dans le mouvement international de la transition, mis en lumière par le film Demain. Venez à la rencontre de ces acteurs et initiatives, vous informer et laisser inspirer, tisser des liens, découvrir les possibilités de participer à ce changement de cap écologique et social.

Les sociétés développées du monde entier se caractérisent par la diversité des opinions et le libre accès à une information de qualité. L’initiative No-Billag menace les deux. Alliance Sud recommande de la rejeter.

Communique de presse d’Alliance Sud du 30 janvier 2018

Les sociétés développées du monde entier se caractérisent par la diversité des opinions et le libre accès à une information de qualité. L’initiative No-Billag menace les deux. Alliance Sud, le Think and Do Tank des organisations suisses de développement, recommande de la rejeter.

L’initiative No Billag enterre les principes pour lesquels s’engagent les organisations suisses de développement: égalité des chances, solidarité, prise de décision libre et démocratique et lutte contre les intérêts supérieurs des élites politiques et économiques. L’initiative défavorise les minorités linguistiques et mise sur la commercialisation des offres d’information, de formation et culturelles. Elle remet en question les principes et valeurs sur lesquels se base la coopération au développement.

Aujourd’hui, les émissions de radio et télévision sur la vie des gens dans les pays en développement sont rares. Notamment à cause des coûts de production élevés, on les trouve surtout dans les médias financés par des taxes. Lorsque ces émissions portent aussi sur la coopération au développement, elles sont habituellement très critiques, selon les critères journalistiques. Pour les citoyennes et les citoyens qui veulent se faire une opinion de la coopération suisse au développement, la SRG SSR, mais aussi les chaînes privées financées par les taxes, sont des sources d’information incontournables. L’interdiction radicale de tout financement d’offres médiatiques électroniques par des taxes, comme l’exige l’initiative No Billag, creuserait des trous importants et inutiles dans le paysage médiatique suisse.

L’initiative No Billag menace aussi la Chaîne du Bonheur, qui réagit par des collectes nationales aux crises humanitaires dans le pays et à l’étranger. Au sein de la population suisse, la Chaîne du Bonheur bénéficie dans  d’un soutien important car elle ne récolte pas seulement des dons, mais évalue aussi des projets et examine avec des experts sur place si l’argent collecté en Suisse peut être utilisé efficacement.

L’initiative No Billag est contraire à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et au Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (Pacte I de l’ONU). Ceux-ci stipulent que les Etats parties ont le devoir de garantir la diversité dans le domaine des médias audiovisuels (CEDH) et qu’ils doivent, par la participation culturelle, promouvoir le pluralisme, la tolérance et la participation démocratique (Pacte I de l’ONU). Alors que les Objectifs de l’ONU pour le développement durable (Agenda 2030) soutiennent des institutions efficaces, redevables et inclusives à tous les niveaux, en cas d’acceptation de l’initiative No Billag, la Suisse prendrait exactement le chemin contraire.

Finalement, l’initiative No Billag affecterait la couverture médiatique des conséquences sur le développement de la politique commerciale, climatique ou financière de la Suisse. Alliance Sud est aussi très crique sur les performances actuelles de la SRG SSR sur ce sujet, mais des informations financées seulement par le marché seraient très probablement nettement plus partisanes et insatisfaisantes.

Pour ces raisons, Alliance Sud recommande aux électeurs et électrices de voter NON à l’initiative No Billag le 4 mars.

Sous ce lien vous trouvez un papier de position détaillé d’Alliance Sud.

Pour toute question et plus d‘informations:
Mark Herkenrath, directeur Alliance Sud,
Portable : 078 699 58 66

coalition suisse sur l'huile de palme

Lettre ouverte au conseiller fédéral Schneider-Ammann

 

Pas d’huile de palme dans l’accord commercial avec l’Indonésie

Lausanne, le 2 février 2018. L’huile de palme doit être exclue de l’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie. C’est ce qu’exigent les organisations suisses de défense de l’environnement, des droits humains et des consommateurs, ainsi que plusieurs organisations paysannes, dans une lettre ouverte adressée au conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann.

 

L’huile de palme est au cœur de l’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie qui est sur le point d’être conclu. La culture à grande échelle de cette denrée en Indonésie et le commerce de graisses végétales bon marché causent d’énormes dégâts environnementaux et conduisent à de graves conflits dans les domaines des droits humains, des terres et du travail. Une large coalition d’organisations a adressé une lettre ouverte au Ministre de l’économie Johann Schneider-Ammann et au gouvernement indonésien. Ces ONG sans but lucratif et organisations paysannes, alliées au groupement indonésien Wahli qui défend les droits humains et l’environnement, demandent donc que l’huile de palme soit exclue de l’accord de libre-échange.

 

Dans cette lettre, la coalition met en garde contre les conséquences de l’importation d’huile de palme à bas prix qui pourrait découler de cet accord : tout signal d’augmentation de la demande entraînerait en effet de nouvelles usurpations des terres, le déplacement de la population locale et de graves dommages environnementaux. Un accord commercial n’est pas une occasion appropriée de résoudre les problèmes liés à l’huile de palme. Les organisations concernées appellent donc à un dialogue ouvert afin d’aborder la question de manière démocratique, transparente et globale.

 

Dans leur lettre, les organisations signataires exposent clairement que les engagements volontaires dans le cadre de certificats tels que RSPO (Roundtable on Sustainable Palmoil) sont insuffisants et donc inacceptables comme justification des réductions tarifaires. Ils se réfèrent à la plainte contre le RSPO, rendue publique il y a quelques jours, que les villageois indonésiens ont déposée auprès du point de contact de l’OCDE en Suisse. Les organisations préviennent en outre du fait que l’augmentation des importations d’huile de palme entraînera une perte de revenus significative pour les petits exploitants agricoles suisses dépendant de la vente d’huile de colza ou de tournesol.

 

Renseignements :

Documentation :

Contenu de la lettre ouverte
Plainte à l’OCDE contre RSPO

22.02.2018 à Berne: Conférences, discussions de groupe et ateliers sur le thème de la transition. Inscription obligatoire avant le 8 février 2018

En septembre de cette année nous lancions un appel demandant aux détaillants suisses de réduire les produits contenant de l’huile de palme dans leurs rayons. Vous êtes plus de 12’800 à avoir signé cet appel et nous vous en remercions !

Fort de ce soutien, nous entamons ce jour les pourparlers avec les acteurs de la grande distribution suisse afin qu’ils passent à l’acte. Nous espérons pouvoir vous donner de bonnes nouvelles d’ici au printemps 2018.

Ensemble nous pouvons obtenir des résultats face à l’huile de palme
Merci pour votre don

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Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement et votre soutien.

 

Lausanne, 21 novembre 2017. Des étudiants exploités, des heures supplémentaires non-rémunérées et des salaires insuffisants pour en vivre : dans l’industrie des téléphones mobiles et des ordinateurs, le droit du travail reste un point sensible, notamment chez HTC et chez Huawei, le nouveau géant du secteur. Il reste encore à ces derniers du pain sur la planche. C’est ce qui ressort du troisième classement que publient HEKS et Action de Carême concernant les dix entreprises de l’électronique avec les parts de marché les plus importantes en Suisse. Les organisations de développement exhortent les universités suisses à n’acheter que des appareils électroniques produits de manière responsable et à adhérer à l’organisation Electronics Watch.

Début novembre, le lancement de l’iPhone X a de nouveau fait des vagues devant de nombreux Apple Stores, pour le plus grand bonheur de la multinationale américaine et de sa direction. Une décennie après l’avènement des smartphones, les personnes ayant elles-mêmes œuvré à la fabrication de l’appareil électronique le plus rentable au monde n’ont guère de raison de se réjouir car chez les fournisseurs chinois d’Apple, les droits des travailleurs et travailleuses sont régulièrement foulés au pied. Selon les recherches effectuées par SACOM, un partenaire local de HEKS, ces ouvriers doivent effectuer de 80 à 90 heures supplémentaires par mois afin de gagner de quoi vivre. Par ailleurs, sous couvert de stage, des jeunes étudiants des filières professionnelles continuent d’être employés comme main d’œuvre bon marché. Ce qui est problématique, c’est que les grandes marques rejettent la faute de ces situations abusives sur leurs fournisseurs alors même que ce sont elles qui leur dictent les prix et les délais de livraison.

Le classement des entreprises de l’électronique publié ce jour par Action de Carême et par HEKS vient confirmer les conclusions de SACOM selon lesquelles il reste beaucoup à faire en matière de droit du travail. Bien qu’Apple et HP fassent globalement bonne figure, force est de constater que ces deux entreprises ont reculé sur cette question depuis 2014. Dell et les marques en milieu de tableau, soit Acer, Sony et Samsung, ont, quant à elles, regagné du terrain. En fond de tableau, on trouve HTC et Huawei, le deuxième producteur de téléphones mobiles au monde, qui met en œuvre une stratégie de croissance agressive en Suisse comme ailleurs. Chez ces deux sociétés, nous déplorons un cruel manque de transparence puisqu’elle se terrent dans le silence dès lors qu’il s’agit de leurs sous-traitants et des conditions de production.

Des progrès sur les minerais des conflits

Une lueur d’espoir apparait toutefois à l’horizon, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en minerais des conflits, comme le coltan ou le cobalt. Une telle évolution s’explique surtout par la législation américaine et européenne, démontrant une fois encore qu’en matière de responsabilité sociale d’entreprise les multinationales ne progressent que lorsque la règlementation les y oblige. Des avancées ont également été constatées sur les questions environnementales. C’est ainsi que les sociétés en tête de peloton que sont Apple, HP et Dell se sont enfin attaqué aux produits polluants utilisés en cours de fabrication. En milieu de classement, en revanche, Lenovo, Acer, Asus, Samsung et Sony ont beau se montrer conscientes du problème, elles ne font rien de concret pour y remédier. Lanternes rouges du tableau, HTC et Huawei, elles, se moquent éperdument des répercussions que peuvent avoir ces agents toxiques.

Le classement de HEKS et d’Action de Carême a pour but de servir de boussole pour guider les consommateurs et les consommatrices dans leurs achats d’appareils électroniques. Par ailleurs, nous lançons un appel public aux universités suisses pour les encourager à adhérer à Electronics Watch, une organisation qui aide les responsables d’achats des administrations publiques à rendre des comptes en matière de protection du droit du travail tout le long de la chaîne logistique dans l’industrie électronique. Cet objectif est également mis en avant par une série de manifestations dans le cadre d’une tournée des campus organisée en collaboration avec l’organisation estudiantine AIESEC.

Classement, fiches d’information, images et appel public : www.classement-IT.ch

Renseignements et demandes d’entretien :
Daniel Tillmanns, responsable médias,  ; 021 614 77 16
Karin Mader, Responsable droits humains dans le secteur électronique,  
031 380 65 82

De passage à Genève, une militante raconte comment son peuple s’est vu privé de ses ressources à cause de l’exploitation de la palme par une entreprise pourtant labélisée pour son respect de l’environnement et des droits humains. Article de Protest’info

25 septembre 2017 – Cameroun

Le militant camerounais de défense de l’environnement Nasako Besingi a été arrêté. La justice lui reproche son opposition farouche à l’encontre du projet du groupe agro-industriel Herakles Farms, détentrice depuis 2009 d’une convention pour l’exploitation de 73’086 hectares pour la culture de palmiers à huile pour une durée de 99 ans.

Article dans Jeune Afrique

Demander sa libération au gouverment camerounais

Signez notre pétition pour moins d’huile de palme dans nos magasins

21 septembre 2017 – Sierra Léone

Environ 150 à 200 femmes revendiquant pacifiquement le droit à leurs terres et l’arrêt des détentions abusives ont été stoppées par la police.
Leurs terres ont été accaparées par l’entreprise SOCFIN pour y planter des palmiers à huile.

Selon des sources non confirmées, toutes les femmes employées par SOCFIN et impliquées dans la manifestation auraient été licenciées.

Action de carême et HEKS appellent les consommateurs à se passer de cette huile, synonyme d’accaparement des terres, de déforestation et de déracinement des populations. Selon elles, le label de qualité n’est pas fiable

Pétition des oeuvres d’entraide contre l’huile de palme RTSreligion / 2 min. / à 06:22

Margarines, barres chocolatées, lessives ou shampoings : entre 10 et 20 % de tous les produits qu’on peut acheter au supermarché contiennent de l’huile de palme.

Bientôt 5’000 signatures pour demander aux grands distributeurs suisses de diminuer le nombre de produit contenant de l’huile de palme. Avez-vous signez ?

« Nous ne nous soucions pas que de fournir des emplois. Nous fournissons aussi des opportunités. » C’est ce qu’Apple affirme dans son rapport d’activité 2017. Pourtant, les sous-traitants d’Apple continuent d’employer à bon marché des étudiantes et étudiants sans droits.

Notre organisation partenaire SACOM a étudié la situation sur le terrain et publiera, cet automne et avec notre soutien, un rapport. En attendant, cette vidéo relate la réalité dans les usines où sont fabriqués les produits Apple.

 

Valentina Hemmeler Maïga est ingénieure agronome et secrétaire syndicale d’Uniterre depuis 2006. Fondée en 1951, Uniterre est une organisation paysanne  qui a pour but la défense économique et morale des paysan-ne-s et du monde rural devant les autorités politiques et vis-à-vis des partenaires économiques, administratifs et juridiques. Uniterre est membre de la Via Campesina, le mouvement international qui défend l’agriculture paysanne durable comme moyen de promouvoir la justice sociale et la dignité.

 

Quel est le rôle des femmes dans l’agriculture suisse aujourd’hui?

Les femmes paysannes en Suisse sont actives dans le travail de la ferme, mais aussi dans le travail au sein du foyer et souvent dans la gestion des aspects administratifs comme la comptabilité, les demandes de paiements directs ou le budget familial. Au fil des générations, nous constatons une augmentation de femmes qui ont un travail rémunéré à l’extérieur de l’exploitation agricole, dans des activités telles qu’infirmière, enseignante, conductrice de bus scolaire, épicière, etc. Ce revenu d’appoint est très important pour le fonctionnement des exploitations agricoles, qui ont souvent de grosses difficultés financières. D’autres femmes qui ne sont pas forcément issues du monde paysan, avaient déjà un emploi et elles le gardent à temps partiel après s’être mariées avec un paysan. Les journées sont très longues et bien remplies, et les vacances sont rares, surtout quand il y a du bétail à entretenir.

 

Quel est le statut de la femme paysanne en Suisse ?

La femme peut avoir différents types de statuts au sein de l’exploitation agricole. L’homme est presque toujours chef de l’exploitation et propriétaire des terres et des bâtiments. La femme peut être salariée, co-exploitante avec une cogestion du risque en cas de faillite, mais c’est très rare, ou pas salariée du tout, comme ça arrive très fréquemment. Lorsque tout va bien, même en ayant un statut précaire comme celui de non-salariée, les choses peuvent bien se passer. Toutefois, en cas de divorce ou de décès du conjoint, la femme sera très peu protégée, voire pas du tout, car elle se retrouve hors système par rapport aux cotisations sociales. Elle aura peut-être droit à l’AVS de base, mais pas au deuxième pilier, ni à l’assurance chômage. Si elle a reversé son revenu externe, sa fortune ou un héritage dans le compte commun de l’exploitation, il sera difficile de justifier cet apport monétaire, sans parler de la force de travail non rémunérée qu’elle aura fournie. Elle sera perdante sur tous les fronts.

 

Dans le cas de divorces où la femme a une meilleure protection si le contrat a été bien rédigé, c’est parfois le mari qui se retrouve à devoir rembourser une partie de ce qui a été investi ou à verser une pension alimentaire, et ceci peut mettre en péril la survie de l’exploitation agricole. Le mari va peut-être devoir vendre la ferme, car il ne pourra pas tout assumer. Il y a aussi la question du patrimoine familial qui est souvent remis à la génération suivante. Un divorce peut donc aussi être à l’origine de gros conflits familiaux et de loyauté vis-à-vis des enfants qui ne pourraient plus reprendre l’exploitation. Il peut aussi arriver que les enfants jettent l’épouse dehors, car ils se considèrent comme héritiers du patrimoine, et même si leur mère a travaillé et investi dans l’exploitation et y a vécu pendant des décennies, elle peut potentiellement être exclue du domaine. Quand on a une imbrication entre le lieu de vie et l’activité professionnelle, les choses deviennent vite très compliquées. Il faut bien réfléchir ! Les générations actuelles sont peut-être plus conscientes et conseillées pour protéger soi-même, le conjoint et l’exploitation.

 

Si on aborde le thème de la violence conjugale, il y a là aussi des complications qui viennent s’ajouter à des situations qui sont déjà dramatiques à la base. Il existe en Suisse des centres d’accueil pour femmes battues où les femmes peuvent aller se réfugier en cas de violence. Mais pour les paysannes ce n’est pas évident de franchir ce pas, car ces structures se trouvent dans les villes, et en quittant le lieu familial, on quitte aussi le lieu de travail et le patrimoine familial. La Via Campesina a fait toute une campagne sur la violence faite aux femmes dans le monde rural au niveau international.

 

Comment est en train d’évoluer le travail à la ferme ?

Le tourisme rural est en plein développement. Ce sont souvent les femmes qui initient ce genre de démarche, qui représente une ouverture vers l’extérieur. Dans ce cas, elles reprennent souvent une partie de la gestion. Les responsabilités et la répartition des bénéfices sont séparées et officialisées. Le tourisme rural, toutefois, n’est pas considéré comme le corps du métier du paysan mais comme une activité annexe, alors que ça rapporte de l’argent, ça sert à faire connaître l’activité de la ferme et à valoriser ses produits.

 

Une autre tendance que l’on voit apparaître est la présence des femmes dans la viticulture. De plus en plus de femmes, épouses ou filles de vignerons, prennent la tête d’exploitations viticoles avec grand succès. C’est un domaine dans lequel elles sont reconnues et en plus elle font du très bon vin ! Les femmes ont parfois un contact plus facile avec la clientèle et ont de l’aisance à mettre en valeur leurs produits. Actuellement,  il y a toute une volée de femmes dans la trentaine, en tout cas en Suisse romande, qui ont repris le domaine du père, même si de manière générale ce sont le plus souvent les fils qui reprennent l’exploitation. Le maraichage dans de petites exploitations a aussi parfois été repris par des femmes. Aujourd’hui, on se sent peut-être moins enfermés dans des rôles que par le passé.

 

Quelle est la situation de la femme paysanne en Suisse vs. la femme paysanne dans les pays du Sud ?

Toute la problématique liée au foncier, à la propriété de la terre, est généralisée et universelle : la plupart du temps c’est l’homme qui est propriétaire des terres et l’accès à la terre est un problème pour les femmes, que ce soit en Suisse, au Burkina Faso, en Argentine ou en Indonésie. Pour cela, nous travaillons avec la Via Campesina, le mouvement paysan international, à la mise en place d’une déclaration sur le droits des paysannes et des paysans au Conseil des droits humains à l’ONU. La déclaration aborde aussi les droits des paysannes comme l’accès à la terre, aux crédits et  aux moyens de production. Nous pouvons affirmer que tant dans le Nord que dans le Sud, le combat est le même. Le statut de la femme n’est pas assez reconnu. Certains sont persuadés qu’en Suisse il n’y a pas de problèmes, mais ce n’est pas le cas. Des études et des chiffres le démontrent. D’où le travail de sensibilisation que l’on fait maintenant.

 

Une tendance qu’on peut observer dans certains pays du Sud, est la répartition suivante : les femmes gèrent souvent tout ce qui est production vivrière, cultures maraîchères, vaches laitières et petit bétail, tout ce qui approvisionne la famille dans le quotidien. Tandis que tout ce qui est cultures d’exportation (canne à sucre, arachides, café) et emmène de la liquidité est généralement géré par les hommes. En Suisse, à l’époque c’était la femme qui s’occupait du jardin familial, qui constituait la base de l’alimentation familiale en termes de légumes. Aujourd’hui, à cause de leurs multiples rôles et du travail à l’extérieur, les paysannes ont moins de temps pour s’occuper du jardin. Du coup, elles font leurs courses au supermarché. De ce point de vue, il y a certainement une grande perte.

 

Dans le cas d’accaparement des terres dans certains pays du Sud, si déjà les femmes à la base n’ont pas un statut solide au niveau foncier, la discrimination sera encore renforcée, car ce sont elles qui vont être jetées les premières hors de ces terrains.

 

Que fait-on pour améliorer cette situation ?

Au début des années 2000, un projet appelé « Paysannes en toute conscience » a été développé par le Conseil agricole et l’Union des paysannes suisses. Un gros dossier informatif a été constitué afin de sensibiliser femmes et hommes aux enjeux du mariage au sein d’une exploitation agricole. Dix ans plus tard, suite à la publication d’un rapport de l’Office fédéral de l’agriculture qui disait en résumé que malgré tout, les paysannes étaient satisfaites de leur vie, de nombreuses questions liées au statut de la femme paysanne ont refait surface au Parlement. Ces dernières années, des efforts ont été faits pour mieux reconnaître le statut de la paysanne. On se pose sérieusement la question de la copropriété des terres et des bâtiments et on cherche des solutions à apporter. La loi sur le droit foncier rural est née dans un contexte où la structure familiale était très traditionnelle, où le mari est chef d’exploitation, et sans penser « couple ». Aujourd’hui on est dans une démarche de sensibilisation et on travaille pour que le statut de la femme soit reconnu sans que cela soit fait à l’encontre de l’homme pour que tout le monde en sorte gagnant.

 

On travaille aussi pour une meilleure représentation des femmes dans les structures décisionnelles des organisations paysannes. Si on veut élargir le spectre des sensibilités et des réflexions liées à la question agricole et à la question alimentaire, il important qu’il y ait plus de femmes qui soient présentes dans les comités d’associations. Malheureusement, dans une famille paysanne, c’est très rare que ce soit la femme qui se rend au comité de la fromagerie ou de la chambre d’agriculture, car les séances ont lieu le soir, le moment où on couche les enfants et où une présence est nécessaire à la maison. Il faut réfléchir à des solutions pour que les structures soient mieux adaptées à l’aménagement du temps des femmes.

 

Chez Uniterre, si les deux conjoints viennent à l’assemblée du comité, on comptera les deux voix. Ce que la Via Campesina a mis en place au niveau international, c’est que chaque région est représentée par un homme et une femme. S’il n’y a pas de femme, le poste est vacant. Le fait d’insérer des quotas hommes-femmes renforce la voix des femmes et apporte une nouvelle dynamique, un nouveau regard et une certaine ouverture vis-à-vis du reste de la société.

 

Est-ce que dans ce travail de sensibilisation on fait aussi quelque chose pour que l’homme participe plus au « care » et à toutes ces tâches moins reconnues et non rémunérées dont la femme s’occupe ?

Je ne sais pas. Je ne crois pas. La question a toujours été : « comment est-ce que les femmes peuvent faire plus et être plus reconnues », mais pas forcément « comment les femmes peuvent faire moins à la maison pour faire plus de choses différentes, et qu’est-ce que les hommes pourraient prendre en plus ». C’est un peu toujours le même problème que dans le reste de la société : les femmes sont indépendantes, elles ont un boulot, mais à la maison pour finir elles ont un deuxième ou un troisième travail. Le partage des tâches reste toujours relativement théorique. On est loin du 50-50%.

 

Conclusion 

Aujourd’hui en Suisse il n’y a plus que 3% de paysans et il n’y a pas vraiment de politique incitative pour encourager les femmes à s’installer et à trouver leur place. Maintenant qu’on a fait un travail de sensibilisation important, il faudrait rectifier ces questions au niveau juridique. La vraie question est: « comment est-ce qu’on transforme les structures pour permettre une vraie participation et une juste reconnaissance des femmes dans le monde paysan? ». Cette réflexion devrait pousser à mener une politique active dans tous les domaines des organisations paysannes tant au niveau cantonal que national. Cela va prendre du temps, mais il ne faut surtout pas perdre ça comme objectif, car petit à petit, on avance et on progresse.

Clôture de la campagne œcuménique 2017

 

Lausanne, le 17 avril 2017 – Le travail de sensibilisation autour du phénomène de l’accaparement des terres mené par HEKS, Action de Carême et Etre partenaires lors de la campagne œcuménique de cette année a suscité un grand engouement dans toute la Suisse. Nombreux ont été celles et ceux qui ont manifesté leur soutien, par le biais de différentes actions, pour que la terre reste au service de la vie et ne soit pas exploitée en tant que source de profit.

 

L’action « Cultivez la vie ! » a été un franc succès dans les paroisses. Jeunes et moins jeunes ont ainsi ensemencé, planté et soigné de très nombreuses plate-bandes dans toute la Suisse, posant un signe fort contre la perte de terres fertiles, qui restera visible longtemps après la fin de la campagne. Ce n’est qu’en prenant soin du sol que nous pouvons garantir l’alimentation des populations, aussi bien au Nord qu’au Sud.

 

Les soupes de carême, le « pain du partage », les groupes de jeûneurs ou la Journée des roses, avec 400 points de vente dans toute la Suisse, ont aussi connu un vif succès. L’application « Give a Rose », nouveauté de cette année, permet d’offrir une rose numérique même après la fin de la campagne. Conjugués aux nombreux dons, ces signes de solidarité permettent aux organisations de redoubler d’efforts dans leurs projets au Sud. Comme l’a dit Lali Naidoo, une des hôtes de la campagne œcuménique, « L’accaparement des terres, c’est l’affaire de tous. Si la campagne est si importante, c’est parce que nous ne pourrons agir ensemble que lorsque les personnes sauront ce qui se passe dans les pays du Sud. »

 

Les trois hôtes de campagne de cette année – Mamy Rakotondrainibe (Madagascar), du Collectif pour la défense des terres malgaches TANY, Kartini Samon (Indonésie), collaboratrice de GRAIN et Lali Naidoo (Afrique du Sud), directrice d’ECARP – ont captivé de nombreuses audiences. En abordant les difficultés rencontrées dans leurs pays, elles ont effectué un précieux travail de sensibilisation et ont réussi à donner un visage au problème de l’accaparement des terres.

 

Les investisseurs qui achètent ou louent des terrains et y mettent en culture de grandes plantations privent la population locale de ses terres. Or, c’est l’agriculture paysanne qui nourrit le monde : elle produit en effet 70 % de toutes les denrées alimentaires consommées sur notre planète. Dans les pays en développement, plus de 80 % de la population rurale dépend directement de l’agriculture paysanne.

 

Lorsque d’immenses surfaces sont déboisées pour y cultiver des palmiers à huile, ce qui se produit notamment en Indonésie, la population locale est privée de la base de son alimentation. Conformément au titre de la campagne de cette année : « La terre source de vie, pas de profit ! », les trois œuvres d’entraide Action de Carême, HEKS et Etre partenaires demandent aux banques suisses impliquées de se retirer du financement de ces projets agro-industriels.

 

Aux quatre coins de la planète, des millions dʹhectares de terre sont loués ou achetés par de grandes firmes. Dans les deux tiers des cas, il sʹagit de terres utilisées par des communautés autochtones depuis des générations. Les œuvres dʹentraide suisse « Action de Carême » et « HEKS » dénoncent cet accaparement des terres qui a des répercussions dramatiques sur les populations locales et sur lʹenvironnement. Dans une campagne nationale, elles pointent du doigt le rôle important des banques suisses dans ce commerce qui réduit le sol à un produit financier et qui prend de plus en plus dʹampleur. Entretien avec Maryline Bisilliat, de « Pain pour le Prochain ». Un sujet dʹEvelyne Oberson, réalisé par Gérald Hiestand.

Interview de notre hôte Mamy par Marie Destraz de Réformés (03.2017)

Conférence de presse de la campagne œcuménique 2017

Berne/Lucerne, 6 mars 2017 – En Indonésie, les fabricants d’huile de palme se retrouvent souvent sous les feux de la critique en raison de leur non-respect des droits humains et de la législation en vigueur. Toutefois, la plupart du temps ils bénéficient des services de banques et d’institutions financières suisses. HEKS et Action de Carême demandent que ces dernières assument leurs responsabilités et respectent les normes reconnues internationalement. Pour la campagne œcuménique 2017, nos organisations appellent à ce que « la terre soit source de vie, pas de profit ».

 

Planter des palmiers à huile peut avoir un impact écologique et social majeur. Les banques et établissements financiers suisses en savent quelque chose. « Les monocultures de palmiers à huile détruisent le sol, s’approprient les ressources d’eau disponibles et menacent l’existence des peuples et des communautés autochtones », affirme Kartini Samon, l’invitée indonésienne de la campagne œcuménique 2017.

 

Les palmeraies à huile représentent un marché juteux, car les besoins en capitaux sont énormes. Afin de ne pas financer de projets qui ne soient pas conformes aux droits humains ou aux normes environnementales, les banques suisses ont adhéré à des règles internationales et à des principes de l’ONU. En outre, à l’instar du Credit Suisse, elles se dotent de directives internes afin d’éviter toutes retombées négatives que pourrait avoir ce type d’activités.

 

Pourtant à regarder de plus près la situation dans le Kalimantan occidental, en Indonésie, force est de constater que « les entreprises établissent leurs palmeraies sans l’approbation préalable des villageois et sans même les faire participer à la prise de décision. Ceci est contraire aux droits humains », déclare Miges Baumann, responsable Politique de développement de HEKS. « Des palmiers sont même plantés dans des tourbières, des zones marécageuses, voire sur des pentes raides, bien que cela soit interdit ».

 

Des banques suisses aussi impliquées dans ces activités controversées

Le commerce d’huile de palme fait florès. Ces dernières années, rien que dans le Kalimantan, des dizaines de milliers de kilomètres carrés de forêt tropicale qui servaient à nourrir les populations locales ont été déboisés pour y planter des palmiers. Or les multinationales dans l’huile de palme ont souvent recours à des banques suisses pour lever les capitaux nécessaires à leurs opérations. L’organisation néerlandaise Profundo a étudié les liens unissant onze banques et gestionnaires de fortune à vingt des plus importantes multinationales du secteur, qui exploitent des palmeraies ou font commerce d’huile de palme, en Indonésie et en Malaisie, dans la période entre 2009 et août 2016.

 

Dès lors qu’elles établissent des palmeraies, ces multinationales se rendent régulièrement coupables de violations des droits humains et des normes environnementales contraignantes sur le plan international. Des recherches effectuées par Walhi, une ONG partenaire de HEKS en Indonésie, ont mis au jour les infractions commises par Bumitama et IOI Corporation, deux entreprises pour lesquelles des banques suisses ont placé des actions et des obligations, à qui elles ont accordé des crédits ou opérations auxquelles elles ont participé financièrement. Totalisant à lui seul USD 901 millions, le Credit Suisse remporte la palme de la banque la plus activement impliquée sur cette période, mais à fin août 2016, la banque J. Safra Sarasin détenait elle aussi des actions d’IOI d’une valeur d’USD 266 millions dans ces livres de compte. Récemment, Bumitama et IOI ont été vivement critiquées en raison de leur non-respect des droits humains et des normes environnementales en vigueur.

 

Les banques doivent observer la loi et leurs propres principes

Les palmeraies à huile, tout comme les mines et la filière du bois ont d’indéniables velléités d’expansion. Ces secteurs sont en outre connus des banques pour leurs manquements en matière de droits humains et de normes environnementales. C’est la raison pour laquelle celles-ci se sont dotées de leurs propres directives. « Ces clarifications et ces outils d’aide à la prise de décision dans la mise en œuvre des normes internationales n’ont que peu d’utilité si les banques ne s’assurent pas que leurs clients les respectent », constate Miges Baumann. « C’est ce qui ressort de notre comparaison entre les directives du Credit Suisse et les constatations faites sur place, dans des palmeraies du Kalimantan occidental dont la société-mère a profité des services fournis par cette grande banque suisse ».

 

Action de Carême et HEKS exigent donc des banques et des institutions financières suisses qu’elles assument leurs responsabilités lorsqu’elles financent de tels projets et qu’elles insistent sur le respect du droit international dans toutes leurs activités. Comme le dit Matthias Dörnenburg, co-responsable de la communication et directeur ad interim d’Action de Carême, « la perte de terre va de pair avec la disparition des connaissances, de la diversité, d’un espace de repos et des origines ». « Une fois nos terres détruites, nous perdons irrémédiablement des ressources et nous perdons très littéralement pied ». Dans le cadre de la campagne œcuménique 2017 et de son slogan « La terre source de vie, pas de profit », de nombreuses paroisses participent à l’action « Cultivez la vie » qui prévoit que des palettes soient utilisées pour y cultiver des plantes diverses, créant ainsi sur des mètres carrés un contrepoids aux kilomètres carrés accaparés par les investisseurs et envahis par les monocultures partout dans le monde.

 

Informations et images

VOTRE argent est-il investi dans l’accaparement des terres ? Demandez à votre banque

 

Renseignements :

Miges Baumann, HEKS, 031 380 65 70

Matthias Dörnenburg, Action de Carême, 041 227 59 21

Avez-vous déjà réalisé votre platebande « Cultivez la vie » pour venir symboliquement en aide aux populations victimes de l’accaparement des terres ?

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