Dans le cadre du MOOC Transition Intérieure, une soirée conférence-échanges intitulée « Lier résistance et résilience: l’exemple d’Extinction Rebellion »

Les trois axes stratégiques du changement de cap que sont la résistance, la résilience et les alternatives ne sont pas antinomiques mais bien complémentaires. Sur son chemin de transition, chacun·e à sa façon explore l’un et/ou l’autre de ces modèles.

Mais comment lutter pour accompagner cet autre monde vraiment durable et respectueux du vivant, créer du Nous et agir ensemble autrement, sans s’oublier ou s’épuiser. Comment articuler résistance et résilience ? Entre apports théoriques, témoignages et exercices pratiques, cette soirée propose d’explorer cette thématique à travers l’exemple d’Extinction Rébellion et particulièrement de sa culture régénératrice. Cette soirée sera l’occasion d’échanges et offrira des pistes pour cultiver cet équilibre.

 

Avec :

Noémie Cheval, cofondatrice et formatrice pour le Réseau Transition Suisse Romande

Vincent Zeder, membre d’Extinction Rébellion Genève et étudiant en animation socio-culturelle

Séverine Cesalli, membre des Doctors for XR, Extinction Rébellion Valais et pédopsychiatre

Animation : Alexia Rossé, coordinatrice du Laboratoire de transition intérieure

et Souad von Allmen, facilitatrice et citoyenne en transition.

 

 

Comment se défaire de la pulsion d’achat?Pourquoi en veut-on toujours plus ?
Prendre conscience, c’est déjà apaiser notre envie, explique Michel Maxime Egger, sociologue.

L’éco-anxiété, un phénomène très présent dans notre société. Nous sommes nombreux·ses à ressentir des émotions face aux catastrophes écologiques et sociales et pourtant c’est un sujet encore peu connu…
La journaliste Alexia Tissières est alors partie à la rencontre d’une dizaine de personnalités inspirantes pour traiter de ce sujet en profondeur.

? INTERVENANT·ES
– Mathilde Marendaz
– Thibaud Mabut
– Alizé de La Harpe
– Olivier de Marcellus
– Michel Maxime Egger
– Sarah Koller
– Nikola Sanz
– Groupe de culture régénératrice d’Extinction Rebellion

Le consumérisme est en train de dévorer et surchauffer la Terre. Et nous avec. Si ce système de démesure résiste si bien à toutes les crises, c’est qu’il vit en nous. Il colonise nos âmes, façonne nos modes de vie et devient addictif par ses mécanismes. Pour en sortir, une mutation intérieure est nécessaire, à travers notamment trois questions essentielles : qui suis-je ? quel est mon désir ? de quoi ai-je peur ?

Présentation de Michel Maxime Egger, responsable du Laboratoire de transition intérieure, dans le cadre du Salon du Mieux Vivre.

Dans le cadre du MOOC Transition intérieure, une conférence avec Charlotte Luyckx, spécialiste des enjeux philosophiques de la crise écologique et chargée de cours invitée à l’UCLouvain. Auteure du livre « Écophilosophie : racines et enjeux philosophiques de la crise écologique » (Academia), elle nous présentera un modèle en strates pour penser la transition de manière holistique. 

 

Conférence « ET SI… NOUS AGISSIONS POUR INVENTER LE MONDE DE DEMAIN » dans le cadre du cycle de conférences et atelier « De l’éco-anxiété à l’action : traverser les effondrements ».

Traverser l’éco-anxiété et les effondrements, c’est retrouver son pouvoir d’agir pour cocréer le monde de l’après et réaffirmer l’importance de l’engagement collectif et politique. Entre résistance, résilience et création d’alternatives, ce dernier peut prendre des formes diverses qui vont du travail de plaidoyer à la désobéissance civile, en passant par la création d’alternatives locales. L’un des enjeux de transition intérieure est la manière de s’engager, qui pose la question du prendre soin pour éviter l’épuisement ainsi que des modes de gouvernance et de coopération.

Cet événement a été co-organisé par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême), Pôle Sud et le WWF Suisse.

 

Exposée durant 15 ans aux nouvelles anxiogènes sur la crise climatique, la journaliste française Laure Nouhalat a traversé une grave dépression. Cette spécialiste des questions environnementales revient sur son parcours et sur la façon dont lʹéco-spiritualité lʹa aidée à reprendre pied. Une approche quʹutilise et détaille lʹécothéologien Michel Maxime Egger, responsable du « Laboratoire de transition intérieur » à lʹONG HEKS et Action de Carême.

Le sociologue Michel Maxime Egger dénonce l’hyperconsommation. Pour en sortir, il appelle à des changements structurels mais aussi à une transition intérieure.

Un podcast réalisé par 3 étudiant.e.s de l’Université de Genève. Il se déroule sous la forme d’une table ronde fictive où différentes personnalités ayant un lien avec la spiritualité interviennent.

À travers ce travail, ils désirent développer une réflexion quant aux valeurs liées à l’écologie et à ce qu’elles impliquent face aux valeurs soutenant le système socio-économique actuel. Leur  question de recherche : “ Quelle est la réponse des acteurs spirituels à l’impasse idéologique de l’anthropocentrisme en termes d’enjeux environnementaux ? ” permet d’explorer ce qu’est l’écospiritualité et en quoi celle-ci répond à des besoins sociétaux actuels. Les apports conceptuels et historiques des intervenant·e·s permettent la déconstruction de l’idéologie anthropocentrique qui règne encore dans nos sociétés. Ce système de pensée occidental met en avant l’idée que l’être humain est au centre des préoccupations. Par extension, la nature représente une altérité et est donc aisément appropriable. L’écospiritualité se veut ainsi être une démarche radicale de reconstruction d’un nouveau système de valeurs. Occupant une place marginale de l’espace médiatique et encore majoritairement relayée par des acteurs et actrices chrétiennes, l’écospiritualité commence doucement à se faire connaître grâce à des petits magazines, des sites internets et des podcasts universitaires. Finalement, ils confrontent la spiritualité à un cadre d’activisme climatique en interviewant  un militant pour le climat qui partage ses réflexions au sujet de la spiritualité comme outil militant.

Intervenant.e.s :
Philippe Roch, consultant indépendant dans le domaine de l’écologie et ancien directeur de l’Office fédérale de l’environnement, des forêts et des paysages (OFEFP)
Michel Maxime Egger, sociologue, éco théologien et responsable du laboratoire de transition intérieure
Carolina Costa, pasteure au sein de l’église protestante et coordinatrice du LAB
Teo Frei, militant pour le climat

 

Copyrights :
– Kevin MacLeod – Christian Music (No Copyright)
– Little Sound – Pulling chair sound effect
– All Sounds – Pour Coffee Sound Effects
– A3DigitalStudio.com – Heavens Choir Sound Effect
– Bruitages en stock – BRUIT DE PAS #18 Marche sur un trottoir (bruitage gratuit)
– Enregistrements privés – Manifestation spontanée du 11 juin 2019 à Berne

 

L’écologie extérieure, formée de lois et normes internationales, des écogestes, etc. ne peut suffire pour réaliser un changement de cap profond et durable. Elle doit être complétée par une écologie intérieure. C’est ce qu’exprime le sociologue et écothéologien Michel Maxime Egger, une transformation qui nous fait passer de méditant à militant.

Un magazine indépendant pour une éducation globale et responsable au sein d’une société solidaire et durable, Esperluette vient de sortir son numéro 2. Au sommaire, plusieurs articles sur la reliance entre l’être humain et la nature, dont un entretien avec Michel Maxime Egger, responsable du Laboratoire de transition intérieure, ainsi qu’un cahier pour les enfants de 2 à 12 ans.

Une vidéo exclusive de Satish Kumar qui répond à la question: « La transition intérieure pour moi c’est… » lors de sa venue en Suisse en 2019.

Pour voir les autres vidéos « La transition intérieure pour moi c’est… », cliquez ici

Présentation de la conférence de Vincent Wattelet intitulée « Et si… nous explorions les chemins du sens et de la reliance » dans le cadre du cycle de conférences et ateliers « De l’éco-anxiété à l’action : traverser les effondrements » organisé par le Laboratoire de transition intérieure, WWF et Pôle Sud.

L’écoanxiété et les perspectives d’effondrement appellent à arpenter les voies de l’intériorité pour non seulement survivre, mais vivre. Il s’agit en particulier de questionner notre vision du monde et de la « fin », transformer notre imaginaire, traverser des processus de deuil ou encore construire de la résilience émotionnelle. Des manières de « danser avec l’incertitude » dans une reliance en profondeur à soi, aux autres, à la Terre et au plus grand que soi.

Cet événement est co-organisé par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême), Pôle Sud et le WWF Suisse.

Conférence « ET SI… NOUS EXPLORIONS LES CHEMINS DU SENS ET DE LA RELIANCE » dans le cadre du cycle de conférences et atelier « De l’éco-anxiété à l’action : traverser les effondrements ».

L’écoanxiété et les perspectives d’effondrement appellent à arpenter les voies de l’intériorité pour non seulement survivre, mais vivre. Il s’agit en particulier de questionner notre vision du monde et de la « fin », transformer notre imaginaire, traverser des processus de deuil ou encore construire de la résilience émotionnelle. Des manières de « danser avec l’incertitude » dans une reliance en profondeur à soi, aux autres, à la Terre et au plus grand que soi.

Cet événement a été co-organisé par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême), Pôle Sud et le WWF Suisse.

Un article nous invitant à se reconnecter à la tradition chrétienne et à la notion de Lumière comme chemin spirituel: « l’ouverture à un espace à l’intérieur de notre être et au sein de nos relations avec les autres et la nature pour que la présence et l’énergie divine puissent se manifester. Se connecter à cette énergie-là est une des voies pour traverser les épreuves et donner du sens. Ainsi les tristesses que nous ressentons face à nous-mêmes ou face à l’état du monde sont pour ainsi dire habitées et enveloppées. Ce dont témoignent toutes les traditions spirituelles.

Michel Maxime Egger, responsable du laboratoire de transition intérieure nous parle de transition face à une actualité accablante.

Les attentats de Nice, les attaques aux couteaux, la guerre en Syrie et en Irak et sa cohorte d’atrocités, la question migratoire: l’actualité avec son lot de catastrophes crée un climat anxiogène.

Comment résister au sentiment de peur et de menace qui envahit et tétanise ? En quoi la spiritualité et les convictions personnelles peuvent-elles être des ressources?

Tombé en désuétude dans le courant du XXe siècle, la pratique du jeûne pendant le Carême connaît un nouvel essor. Cette année, dans l’ensemble de la Suisse, plus de 100 groupes de jeûneurs vont une semaine durant s’abstenir de manger de la nourriture solide et se réunir pour des temps communs de prière et d’échange. Une dynamique soutenue et encadrée par les œuvres d’entraide Action de Carême et Pain pour le Prochain dans le cadre de la campagne de Carême. Analyse et explications de Michel Maxime Egger.

Pour la première fois, Grégoire Junod rencontre Michel Maxime Egger

La planète va mal. Entre les énergies fossiles de plus en plus rares, l’économie mondiale qui s’essouffle, le réchauffement climatique, on ne peut pas dire que ce soit la joie. Mais est-ce la fin du monde ?

DES OUTILS POUR CHANGER D’IMAGINAIRE, CRÉER DU LIEN, DONNER DU SENS ET NOURRIR L’ENGAGEMENT

Atelier-conférence
La crise écologique et climatique n’est pas seulement à l’extérieur, elle est aussi au-dedans de nous. « L’agriculture bio et de proximité, les écoquartiers, les jardins urbains ou encore les monnaies complémentaires, tout cela est nécessaire, mais si l’humain n’évolue pas dans son être, cela sera un nouvel échec de plus », déclare l’agroécologiste Pierre Rabhi. Une manière de faire écho à Rob Hopkins, pionnier du mouvement des Villes en transition : « La Transition n’est pas seulement une affaire de panneaux solaires et de carottes, nous estimons que ce qui se passe à l’intérieur de nous est aussi important que ce qui se passe en dehors. »

Les dimensions intérieures de la transition sont multiples. Elles touchent au changement du système de valeurs et de la vision de la nature nécessaire pour évoluer vers des modes de vie vraiment durables, au deuil à effectuer d’une certaine conception du bonheur, aux stratégies de résilience – personnelle et collective – à mettre en œuvre pour traverser les effondrements écologiques, économiques et sociaux qui s’annoncent, à la manière de transformer les sentiments d’impuissance et de découragement si répandus dans notre société, au soin à prendre de soi pour éviter le syndrome d’épuisement (burn out) qui peut affecter les militants, aux modes de gouvernance partagée pour dépasser les luttes d’ego et de pouvoir qui peuvent miner les meilleures initiatives.

Plusieurs instruments existent pour changer d’imaginaire, créer du lien et du sens. La soirée permettra de découvrir les dimensions intérieures de la transition et de goûter à quelques exercices tirés de deux sources fécondes pour transiter vers des sociétés qui respectent les limites de la biosphère et pour nourrir les ressorts de l’engagement :

• Le « Travail qui relie », une méthodologie de reliance en profondeur à soi, aux autres et à la Terre, développée par l’écopsychologue Joanna Macy pour honorer notre peine pour le monde, « composter » les émotions comme la peur, la tristesse, la colère et l’impuissance, passer du déni de réalité à la conscience et de l’apathie au désir d’action constructive ;

• Les conversations carbone, développées dans le monde anglo-saxon et promue en Suisse par les Artisans de la transition. Un parcours qui vise à susciter une réduction concrète de notre empreinte carbone, en nous confrontant notamment à nos incohérences, nos désirs parfois contradictoires et à ce qui fait obstacle aux changements requis.

La tradition biblique renferme des trésors pour sortir de la crise écologique majeure dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Réenchanter la Terre, respecter les limites de la biosphère, promouvoir une sobriété heureuse… autant de pistes que le sociologue et théologien Michel Maxime Egger de HEKS promeut au travers de son « laboratoire de la transition intérieure ». A découvrir dans l’émission Ciel ! Mon info sur la chaîne chrétienne Maxtv/Theotv ou sur lafreetv.

 

Pour nombre de spécialistes du changement climatique et des questions de mode de vie qu’il pose, une réduction des gaz à effet de serre passe par toute une série d’actes concrets, mais aussi par une démarche spirituelle. Le sociologue et théologien Michel Maxime Egger en est convaincu : « Un véritable changement de paradigme dans nos sociétés ne peut intervenir que si l’on va aux racines du problème, soit aux racines culturelles, psychologiques et spirituelles. »

Un laboratoire de la transition intérieure

Depuis deux ans, cet avocat de la justice Nord-Sud a réorienté son engagement dans le cadre de l’ONG réformée HEKS pour développer un « laboratoire de la transition intérieure ». Comme il le relève dans l’émission Ciel ! Mon info, son engagement citoyen pour davantage de solidarité Nord-Sud a toujours été couplé à un chemin spirituel de transformation de soi.

La posture du « méditant-militant »

Face aux urgences climatiques du jour, il importe pour l’auteur de « La Terre comme soi-même. Repères pour une écospiritualité » (Genève, Labor et Fides, 2012) de faire un bilan critique du discours de la tradition chrétienne sur notre relation à la Création, puis de « composter nos émotions négatives pour en faire des ressorts d’engagement » afin d’affronter le défi de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés ces prochaines décennies. Une émission Ciel ! Mon info qui donne la parole à un « passeur » d’une nouvelle posture intérieure : celle du « méditant-militant ».

Cette émission Ciel! Mon info est parrainée par le mouvement StopPauvreté et constitue le cinquième volet d’une série qui s’inscrit dans la campagne 2018-2019 de ce mouvement : « La justice climatique. Agir pour le climat, c’est agir contre la pauvreté ». (Rédaction)

Dans cette vidéo, Michel Maxime Egger (sociologue, théologien et auteur) nous propose un parcours de transformation au service de la transition, personnel en 4 étapes de la spirale (Travail qui relie).

Découvrez une nouvelle rubrique de la revue Présence : Présences sensibles. Des contributeurs de la revue se confient sur leur parcours de vie, face à Christine Kristof-Lardet, la rédactrice en chef.