En Suisse romande, les ateliers d’écopsychologie fleurissent un peu partout. Pendant ces séances, les participants hument la rosée ou encore enlacent les arbres d’un parc, les yeux bandés. L’objectif est double, il s’agit de restaurer le lien à la nature et de mieux lutter contre l’angoisse liée à la dégradation de l’environnement.

Pour suivre ces ateliers, il ne faut pas forcément être écologiste, il faut simplement être convaincu de l’urgence climatique et être sensible à la nature. « L’écopsychologie est une mouvance qui vise à faire face à tous les défis écologiques et climatiques qui nous attendent, pour pouvoir traverser toutes les émotions, comme la peur, la culpabilité, le découragement, que ces mauvaises nouvelles engendrent en nous », explique Michel Maxime Egger, sociologue, spécialiste de l’écopsychologie qui explique que « si on détruit la terre de cette manière, c’est que nous avons perdu le lien profond à la nature et à tous les êtres qui l’habitent. »

 

Un retour à l’instinct

Pour se reconnecter à la nature, rien de mieux que de marcher pieds nus et à l’aveugle à la découverte des arbres ou des plantes. Un guide conduit les participants. « C’est assez unique comme expérience, complètement hors du temps. Tout est sensation et découverte. Ce retour à l’instinct est un pur bonheur », explique l’une d’entre elles. Pour un autre, « serein » à la fin de l’exercice, cette session « complète une séance chez le psy ».

« On voit de plus en plus d’intérêt de la part du côté des psychothérapeutes qui se disent que dans leur cabinet, ils voient des souffrances en lien avec les dégradations écologiques », raconte le sociologue Michel Maxime Egger, qui assure que « de plus en plus de personnes sont intéressées à se former afin de pouvoir intégrer cela dans leur pratique. »

L’écopsychologie peut aussi mener à l’écospiritualité. Tous ces thèmes connaissent un écho très favorable au sein de la Suisse protestante et chrétienne en général. Deux pasteurs ont par exemple participé à l’atelier du jour.

Culte en direct du Temple de Plainpalais, avec Marie Cénec, pasteure, pour la liturgie et Michel Maxime Egger pour la prédication.

Avec la participation musicale de Tigran Stambultsyan à l’orgue, et l’Ensemble Voskresenié avec Yaroslav Ayvazov.

Présentation : Michel Kocher

 

Lectures bibliques : Marc, chapitre 1
Deutéronome, chapitre 30
Romains, chapitre 6

Un parcours entre terre et ciel

Ce culte est construit à deux voix, avec Michel Maxime Egger, responsable du laboratoire de transition intérieure (Pain Pour le Prochain et Action de Carême).

Il reviendra sur son parcours de « méditant-militant ». En commentant des textes bibliques qui nous parlent de choix radicaux et de transformation personnelle, il nous présentera ce quʹest la transition intérieure dans sa dimension spirituelle et en quoi elle peut nous permettre de nous réconcilier avec la nature.

Comment orienter notre chemin intérieur afin de répondre et de participer à ces temps de grandes mutations écologiques, sociales et spirituelles ?

«Crise environnementale : quand le mental s’emballe» est un podcast réalisé par Pauline Bellanger et Elaurie Chevry dans le cadre d’un cours sur les enjeux écologiques à l’Université de Genève. Avec le spécialiste de l’écopsychologie Michel Maxime Egger, le psychiatre Marc Grandgirard et Nicole Froment.

Dans Naviguons à vue, Marc Muller et Jonas Schneiter reçoivent aujourd’hui Michel Maxime Egger, sociologue et écothéologien. Ils parlent ensemble de transition intérieure et dʹécospiritualité et se posent la question de la place de la spiritualité dans un processus de transition écologique.

Lors du festival Alternatiba Léman 2020, la Fondation Zoein a organisé une table ronde autour du thème: Les métiers de la transition: Partage d’expériences autour du Revenu de transition écologique.

 

Participants:

Frédéric Deshusses – La Fève, Supermarché Participatif Paysan

Alexia Rossé – Laboratoire de transition intérieure

Christophe Büchelin – Enerko, coopérative d’énergie citoyenne

On parle de dépression verte, de burn-out bio ou d’eco-anxiété, pour désigner cette souffrance contemporaine qui touche de plus en plus de monde : ceux qui n’arrivent plus à gérer le déferlement de mauvaises nouvelles de la planète.
Entre sentiment d’impuissance, culpabilité et mauvaise conscience, comment faire pour ne pas perdre pied face aux changements climatiques et environnementaux ?

Reportage : Murielle Landry. Débat avec Laure Noualhat, écrivaine, réalisatrice et journaliste, et Michel-Maxime Egger, sociologue et écothéologien.

Pour changer la planète, il faut apprendre à se changer soi-même. Et pour changer soi-même, il faut apprendre à se connaître. En l’occurence ici : comprendre pourquoi nous consommons. Quels mécanismes sont en jeu? Pour quelles visées? Et avec quels moyens?

Ce que propose Michel Maxime Egger, c’est de revenir à trois questions fondamentales qui expliquent ces rouages : notre identité (et derrière, nos besoins de reconnaissance, de différenciation, etc.) ; notre aspiration profonde (au bonheur, etc.) et nos peurs (du manque, de la mort, etc.). En les disséquant un à un, il arrive à montrer comment “les désordres extérieurs sont aussi l’objectivation de nos déséquilibres intérieurs, qui se traduisent notamment dans des formes de dépendance à la consommation et à la technologie, par essence insoutenables”.

Michel Maxime Egger est sociologue, écothéologien, auteur de nombreux ouvrages sur l’écopsychologie et l’écospiritualité, dont le dernier qui servira de trame à notre discussion: Se libérer du consumérisme. Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre aux éditions Jouvence (2020).

Les textes et images ont été créés dans le cadre d’un exercice d’écospiritualité pratique, au sein de la formation d’adultes « De la tête au cœur vers les mains- vivre ensemble une transition écologique » organisée par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême) et la formation d’adultes Morges-Aubonne de l’EERV.

Un sincère merci aux participant.e.s qui ont accepté de publier leurs magnifiques textes et photos.

Les textes et images ont été créés dans le cadre d’un exercice d’écospiritualité pratique, au sein de la formation d’adultes « De la tête au cœur vers les mains- vivre ensemble une transition écologique » organisée par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême) et la formation d’adultes Morges-Aubonne de l’EERV.

Un sincère merci aux participant.e.s qui ont accepté de publier leurs magnifiques textes et photos.

Une petite vidéo pleine de pep et d’humour sur l’écologie et la sobriété joyeuse, où Michel Maxime Egger, responsable du Laboratoire de transition intérieure, intervient comme l’expert de service. Un bon exemple de comment traiter avec légèreté des questions graves.

« Quelle place pour la spiritualité dans la transition ? »
 
Thématique de la table ronde organisée en septembre dernier par Alternatiba Léman et la Fondation ZOEIN, retranscrite dans cet article de La pensée écologique.
 
Avec: Sophie Swaton, professeur, économiste et présidente de la fondation Zoein, Noémie Cheval, anthropologue, formatrice et coordinatrice du Réseau Transition Suisse romande et Michel Maxime Egger, sociologue et écothéologien, responsable du Laboratoire de transition intérieure à Action de Carême et HEKS.

 

Conférence « ET SI… NOUS TRANSFORMION L’ECO-ANXIETE EN ECO-SERENITE » dans le cadre du cycle de conférences et atelier « De l’éco-anxiété à l’action : traverser les effondrements ».

L’état de la planète et les discours collapsologiques génèrent chez un nombre croissant de personnes des souffrances psychiques caractérisées par un syndrome d’émotions comme la peur, la tristesse, l’impuissance ou encore la colère, pouvant aller jusqu’à des formes de dépression. Cette conférence permettra de mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce « mal à la Terre » qu’on appelle parfois éco-anxiété ou solastalgie.

Cet événement a été co-organisé par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême), Pôle Sud et le WWF Suisse.

Présentation de la conférence de Charline Schmerber intitulée « Et si… nous transformions l’éco-anxiété en éco-sérénité ? » dans le cadre du cycle de conférences et ateliers « De l’éco-anxiété à l’action : traverser les effondrements » organisé par le Laboratoire de transition intérieure, WWF et Pôle Sud.

L’état de la planète et les discours collapsologiques génèrent chez un nombre croissant de personnes des souffrances psychiques caractérisées par un syndrome d’émotions comme la peur, la tristesse, l’impuissance ou encore la colère, pouvant aller jusqu’à des formes de dépression. Cette conférence permettra de mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce « mal à la Terre » qu’on appelle parfois éco-anxiété ou solastalgie.

Cet événement est co-organisé par le Laboratoire de transition intérieure (HEKS et Action de Carême), Pôle Sud et le WWF Suisse.

L’aventure du Laboratoire continue. Le projet-pilote initié par HEKS et porté aujourd’hui aussi par Action de Carême, a démontré sa pertinence, sa fécondité et sa nécessité. Pour traverser les effondrements, soutenir l’émergence de méditant∙e∙s militant∙e∙s, dire à nos enfants et petits-enfants qu’ils sont au début d’une histoire et non à sa fin désenchantée.