Les cyclones, les sécheresses ou l'élévation du niveau de la mer frappent les plus vulnérables en premier, exacerbant les inégalités déjà existantes. La question centrale est celle de la justice, et elle se pose en particulier aux habitants des pays riches.
Une personne par seconde fuit le changement climatique
Actuellement, les conséquences du changement climatique ne menacent pas encore directement l’existence de ses principaux auteurs. Dans le Sud, en revanche, les paysannes et paysans ne savent plus quand la pluie arrive, ni quand semer. Les sécheresses prolongées détruisent les récoltes et aggravent la faim, menaçant la vie d’un nombre croissant de personnes. Entre 2008 et 2014, 184,4 millions de personnes ont dû fuir leur foyer à cause d’inondations, de tremblements de terre, de tempêtes tropicales ou de sécheresses – soit une personne par seconde.
La question de la justice devient alors un appel à la solidarité pour les plus pauvres. Si nous voulons protéger les êtres humains, les habitats et la biodiversité, un changement de cap s’impose d’urgence.