La consommation des pays les plus riches influence les conditions de vie des pays les plus pauvres. En tant que consommateurs, nous pouvons influencer cette situation à plusieurs niveaux.
Dans d’autres domaines également, ce sont souvent les autres qui paient le prix de la consommation des pays riches : les travailleurs qui travaillent sept jours sur sept, parfois dans des conditions inhumaines et insalubres, les familles paysannes qui perdent leurs terres à cause d’énormes monocultures destinées à l’exportation, les vastes forêts qui sont en train d’être défrichées, et le climat, qui continue de voir sa température s’élever du fait de l’agriculture industrielle.
La mondialisation implique par ailleurs que les biens soient produits de manière complexe par de nombreux producteurs situés aux quatre coins du monde, souvent dans le but de les fabriquer de la manière la moins chère et la plus rapide possible.
En tant que consommatrices et consommateurs, nous pouvons influencer cette situation, et à différents niveaux. C’est en effet notre façon de consommer en tant qu’individu, en tant que communauté ou en tant qu’État qui décide si seul le prix compte dans la production de biens ou si les critères sociaux et écologiques pèsent aussi dans la balance.